Le Maroc franchit une étape décisive dans sa transition énergétique avec le lancement officiel du projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Nador West Med. Annoncé par la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, ce projet vise à sécuriser l’approvisionnement en gaz tout en soutenant l’industrialisation du Royaume.
Présenté au Parlement le 21 avril 2025, le projet entre dans une phase active avec le lancement imminent d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour sa première phase. Ce terminal comprendra une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU), connectée au Gazoduc Maghreb-Europe, permettant l'importation annuelle de 0,5 milliard de m³ de gaz depuis l’Espagne. Cette infrastructure s’inscrit dans la volonté marocaine de structurer un écosystème gazier national robuste.
À l’horizon 2027, les besoins en gaz du Maroc pourraient atteindre 8 milliards de m³ par an. D’où l’urgence de bâtir un réseau intégré, capable d’alimenter les pôles industriels de Kénitra, Mohammedia, et bien d’autres. Ce terminal s’inscrit ainsi dans la feuille de route gazière 2024-2030, matérialisée par un protocole d’accord signé en mars, mobilisant les acteurs institutionnels et industriels clés : ANP, ONEE, ONHYM, Nador West Med et ADM.
Ce projet n’est que la première brique d’un plan plus vaste. Deux autres terminaux sont à l’étude à Jorf Lasfar (ou Mohammedia) et à Dakhla Atlantique, ainsi qu’un réseau de gazoducs domestiques devant relier ces hubs aux gisements de Tendrara et Anchois. Le tout contribuera à la résilience énergétique du pays.
Parallèlement, le Maroc mène un autre projet stratégique : le Gazoduc Afrique Atlantique, long de 5669 km, reliant le Nigeria au Maroc en traversant 16 pays. Une fois opérationnel, ce corridor énergétique panafricain pourrait alimenter l’Europe en gaz, tout en stimulant l’intégration régionale.
Le Maroc ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans sa capacité installée à 52% d’ici 2030 (45% actuellement). Dans cette transition, le gaz naturel joue un rôle d’accompagnement vers un mix énergétique plus propre. En attirant des capitaux privés et en développant des infrastructures modernes, le Royaume entend s’imposer comme un acteur énergétique clé sur les scènes africaine et européenne (Maroc Diplomatique).
Au 21 avril 2025, les réserves des barrages au Maroc ont dépassé les 6,7 milliards de m³, atteignant un taux de remplissage de 40,08%, selon les dernières données du ministère de l'Équipement et de l'Eau. Il s'agit du niveau le plus élevé enregistré depuis septembre 2021.
Par rapport à la même période en 2024, où les réserves s'établissaient à 5,29 milliards de m³ (32,82%), cela représente une hausse notable de plus de 1,4 milliard de m³, soit +7%. En moins de deux mois, les barrages ont gagné un peu plus de 2 milliards de m³, passant de 4,68 milliards début mars à plus de 6,7 milliards aujourd’hui.
Le bassin du Sebou s’illustre comme le plus abondamment alimenté, avec une progression de 922 millions de m³, suivi du Loukkos (+328 millions) et de l’Oum Er-Rbia (+315 millions).
Le Maroc devrait connaître une croissance de 3,9% en 2025 et de 3,7% en 2026, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi. Dans sa mise à jour des «Perspectives de l’économie mondiale», le FMI table sur une inflation modérée de 2,2 % en 2025 et de 2,3% en 2026.
Présentées à l’occasion des Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington (21-26 avril), ces projections indiquent également une légère amélioration du marché de l’emploi : le taux de chômage, estimé à 13,3% en 2024, baisserait à 13,2% en 2025 puis à 12,9% en 2026.
Le FMI prévoit enfin un déficit du compte courant de -2,0% en 2025, qui devrait se creuser légèrement à -2,2% en 2026 (h24Info).
Les travaux du nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, qui s'étend sur une surface de 450 000 mètres carrés, débuteront en juin 2025, avec une première phase consacrée au terrassement. Porté par l’Office national des aéroports (ONDA), ce vaste chantier mobilisera un investissement de 15 milliards de dirhams.
Ce terminal, dont l’entrée en service est prévue pour 2029, accueillera jusqu’à 20 millions de passagers par an. Il adoptera une architecture en forme de «H» : un cœur central dimensionné pour 30 000 passagers, complété par des jetées extensibles d’une capacité de 20 000 passagers supplémentaires.
Doté d’un système automatisé de traitement des bagages, le terminal intégrera également des infrastructures majeures : une piste parallèle de 3 700 mètres, une tour de contrôle de 42 mètres, des voies de circulation, des parkings avions et une gare connectée à la future LGV Kénitra-Marrakech.
L’ensemble architectural s’inspirera de l’héritage culturel marocain, mêlant motifs marocains, tapis berbères et arcs traditionnels. Deux oasis végétalisées à l’intérieur du bâtiment offriront aux voyageurs des espaces de détente.
Du 15 au 20 avril 2025, la ville de Houston, aux États-Unis, a accueilli FIRST Championship, une compétition internationale de robotique. Quatre équipes marocaines s’y distinguent cette année, après avoir brillamment franchi les étapes de sélection.
Pour la première fois, une équipe marocaine a été récompensée. Parmi les quatre équipes représentant le Royaume, la startup Mindcraft Robotics, basée à Tanger, s’est démarquée en remportant le "Peer Award", une distinction décernée par les autres participants pour saluer la collaboration, l’innovation et le professionnalisme.
Ce prix consacre l’ingéniosité et l’engagement des jeunes talents marocains, qui ont su surmonter des défis majeurs pour briller sur la scène mondiale. Cette participation s’inscrit dans une dynamique continue, marquée par les performances croissantes des équipes marocaines lors des éditions précédentes du concours.
Énergies renouvelables : le parc éolien de Bir Anzaran à Dakhla boucle son financement
Le projet éolien de Bir Anzaran, situé à Dakhla dans le sud du Maroc, a franchi une étape décisive en vue de sa mise en service prévue pour 2026. Le 22 janvier 2025, un contrat de financement a été signé avec un consortium bancaire marocain composé d’Attijariwafabank, Bank of Africa et la Banque Centrale Populaire.
Porté conjointement par CME Africa, filiale de Vinci Concessions spécialisée dans les énergies renouvelables, et Green of Africa, le projet a atteint son bouclage financier le 18 avril. Tous les documents nécessaires ont été signés, levant les conditions suspensives, a annoncé Hassan Nadir, PDG de CME Africa, sur LinkedIn.
Développé dans le cadre de la loi 13-09 sur les énergies renouvelables, ce mégaprojet de 360 mégawatts représente un investissement total de 4,8 milliards de dirhams, dont 3,8 milliards financés par le consortium bancaire.
Les travaux de construction, lancés en septembre 2024, progressent selon le calendrier prévu. Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de transition énergétique du Maroc, qui vise à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% du mix électrique d’ici 2030, dans un contexte de réforme profonde du secteur de l’énergie (Le Desk).
La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) et la Bourse de Casablanca ont signé un protocole d’accord historique, marquant une étape déterminante dans la création de la future Bourse de Nouakchott. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien Mohamed Ould El-Ghazouani, qui aspirent à renforcer la coopération bilatérale et à faire émerger un pôle financier régional solide.
L’objectif est clair : accompagner la Mauritanie dans sa stratégie de diversification économique en mettant en place un marché boursier moderne, performant et aligné sur les standards internationaux. Avec près d’un siècle d’expérience, la Bourse de Casablanca apportera un soutien technique, opérationnel et stratégique à la BCM.
La signature de cet accord a eu lieu en présence de M. Mohamed-Lemine Dhehby, Gouverneur de la BCM, de M. Tarik Senhaji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca, ainsi que de S.E. Hamid Chabar, Ambassadeur du Maroc en Mauritanie.
Ce partenariat stratégique témoigne de la volonté partagée de bâtir un avenir économique et de favoriser l'intégration financière régionale.
Le magazine TIME a classé Ismahane Elouafi, originaire de Youssoufia, parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’année. À la tête du Consortium mondial pour la recherche agricole (CGIAR), cette experte, diplômée de l’IAV Hassan II et docteure en génétique de l’Université de Cordoue, œuvre pour la transformation durable des systèmes alimentaires, fonciers et hydriques face aux défis climatiques.
Ancienne cadre scientifique à la FAO, elle est reconnue pour son engagement contre la faim, notamment chez les enfants. «Dans un monde où nourrir sa famille devient un défi, le CGIAR, dirigé par Elouafi, développe des solutions pour réduire la pauvreté, renforcer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition», a souligné Bill Gates, cité par TIME.
Ismahane Elouafi est également saluée pour ses recherches sur les cultures tolérantes au sel, comme le quinoa et la salicorne, qui offrent des réponses concrètes à l’insécurité alimentaire dans les régions confrontées à la salinité des sols.
Lors de l’AIM Congress 2025, l’un des rendez-vous mondiaux majeurs de l’investissement et de l’innovation, le Marocain Mostafa Belkhayate a été sacré Champion du Monde de l’Intelligence Artificielle appliquée au trading des matières premières. Une distinction exceptionnelle, inédite pour le Maroc et sans précédent sur le continent africain.
Ce titre vient récompenser des années de travail acharné en recherche et développement, aboutissant à un système de trading de nouvelle génération reposant sur l’intelligence artificielle. À la différence des approches prédictives traditionnelles, la technologie développée par Belkhayate repose sur le nowcasting, une méthode d’analyse instantanée des signaux de marché, renforcée par l’apprentissage par renforcement — une des branches les plus avancées de l’IA contemporaine.
L’innovation ne s’arrête pas là : elle se distingue également par sa dimension inclusive. Longtemps réservés aux hedge funds et aux grandes institutions, ces outils deviennent aujourd’hui accessibles à une audience plus large, incluant les fonds souverains, les family offices et les traders indépendants, grâce à une architecture modulaire et une interface pensée pour l’utilisateur.
Au-delà de sa réussite personnelle, Mostafa Belkhayate incarne l’essor d’une Afrique audacieuse et innovante, capable de se positionner à la pointe des technologies financières sur la scène mondiale.
--- Le fabricant chinois de pneumatiques Sentury Tire semble avoir suspendu son projet d’usine à As Pontes, en Galice, pour concentrer ses efforts au Maroc. Ce revirement suscite des inquiétudes dans une région espagnole déjà fragilisée par la fermeture de la centrale thermique d’Endesa.
Annoncé en 2023, le projet galicien prévoyait un investissement de 500 millions d’euros et la création de 750 emplois directs, avec le soutien des fonds européens post-Covid. Malgré des démarches administratives accélérées et des engagements politiques, aucun progrès concret n’a été constaté.
En parallèle, Sentury Tire a investi 493 millions de dollars dans une usine à Tanger, opérationnelle depuis septembre 2024. Elle produit 12 millions de pneus par an à destination des marchés européen et américain. La proximité du port de Tanger Med, les facilités logistiques et douanières, ainsi que des droits d'importation plus avantageux aux États-Unis (10% contre 20% pour l’UE), ont pesé dans la balance (Le Desk).
--- Le 15 avril, le Département d’État américain a donné son feu vert à une importante vente d’armement au Maroc. Cette opération porte sur l’acquisition de 600 missiles FIM-92K Stinger Block I et d’équipements associés, pour un montant estimé à 825 millions de dollars. Le même jour, l’Agence de coopération pour la sécurité et la défense a officiellement notifié le Congrès américain.
Le contrat comprend également des services d’ingénierie, de logistique et d’assistance technique, fournis par le gouvernement américain et ses sous-traitants, en plus d’un appui logistique global.
Selon le Département d’État, cette vente contribuera à la politique étrangère et à la sécurité des États-Unis en consolidant les capacités d’un allié majeur hors OTAN, statut dont bénéficie le Maroc depuis 2004. Washington souligne en effet le rôle central du royaume dans la stabilité politique et le développement économique de l’Afrique du Nord.
OUNIR CHANNEL
Le Maroc franchit une étape décisive dans sa transition énergétique avec le lancement officiel du projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Nador West Med. Annoncé par la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, ce projet vise à sécuriser l’approvisionnement en gaz tout en soutenant l’industrialisation du Royaume.
Présenté au Parlement le 21 avril 2025, le projet entre dans une phase active avec le lancement imminent d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour sa première phase. Ce terminal comprendra une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU), connectée au Gazoduc Maghreb-Europe, permettant l'importation annuelle de 0,5 milliard de m³ de gaz depuis l’Espagne. Cette infrastructure s’inscrit dans la volonté marocaine de structurer un écosystème gazier national robuste.
À l’horizon 2027, les besoins en gaz du Maroc pourraient atteindre 8 milliards de m³ par an. D’où l’urgence de bâtir un réseau intégré, capable d’alimenter les pôles industriels de Kénitra, Mohammedia, et bien d’autres. Ce terminal s’inscrit ainsi dans la feuille de route gazière 2024-2030, matérialisée par un protocole d’accord signé en mars, mobilisant les acteurs institutionnels et industriels clés : ANP, ONEE, ONHYM, Nador West Med et ADM.
Ce projet n’est que la première brique d’un plan plus vaste. Deux autres terminaux sont à l’étude à Jorf Lasfar (ou Mohammedia) et à Dakhla Atlantique, ainsi qu’un réseau de gazoducs domestiques devant relier ces hubs aux gisements de Tendrara et Anchois. Le tout contribuera à la résilience énergétique du pays.
Parallèlement, le Maroc mène un autre projet stratégique : le Gazoduc Afrique Atlantique, long de 5669 km, reliant le Nigeria au Maroc en traversant 16 pays. Une fois opérationnel, ce corridor énergétique panafricain pourrait alimenter l’Europe en gaz, tout en stimulant l’intégration régionale.
Le Maroc ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans sa capacité installée à 52% d’ici 2030 (45% actuellement). Dans cette transition, le gaz naturel joue un rôle d’accompagnement vers un mix énergétique plus propre. En attirant des capitaux privés et en développant des infrastructures modernes, le Royaume entend s’imposer comme un acteur énergétique clé sur les scènes africaine et européenne (Maroc Diplomatique).
20 hours ago | [YT] | 140
View 13 replies
OUNIR CHANNEL
Au 21 avril 2025, les réserves des barrages au Maroc ont dépassé les 6,7 milliards de m³, atteignant un taux de remplissage de 40,08%, selon les dernières données du ministère de l'Équipement et de l'Eau. Il s'agit du niveau le plus élevé enregistré depuis septembre 2021.
Par rapport à la même période en 2024, où les réserves s'établissaient à 5,29 milliards de m³ (32,82%), cela représente une hausse notable de plus de 1,4 milliard de m³, soit +7%. En moins de deux mois, les barrages ont gagné un peu plus de 2 milliards de m³, passant de 4,68 milliards début mars à plus de 6,7 milliards aujourd’hui.
Le bassin du Sebou s’illustre comme le plus abondamment alimenté, avec une progression de 922 millions de m³, suivi du Loukkos (+328 millions) et de l’Oum Er-Rbia (+315 millions).
1 day ago | [YT] | 151
View 2 replies
OUNIR CHANNEL
Le Maroc devrait connaître une croissance de 3,9% en 2025 et de 3,7% en 2026, selon les dernières prévisions du Fonds monétaire international (FMI) publiées mardi. Dans sa mise à jour des «Perspectives de l’économie mondiale», le FMI table sur une inflation modérée de 2,2 % en 2025 et de 2,3% en 2026.
Présentées à l’occasion des Réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington (21-26 avril), ces projections indiquent également une légère amélioration du marché de l’emploi : le taux de chômage, estimé à 13,3% en 2024, baisserait à 13,2% en 2025 puis à 12,9% en 2026.
Le FMI prévoit enfin un déficit du compte courant de -2,0% en 2025, qui devrait se creuser légèrement à -2,2% en 2026 (h24Info).
2 days ago | [YT] | 143
View 16 replies
OUNIR CHANNEL
Les travaux du nouveau terminal de l’aéroport Mohammed V de Casablanca, qui s'étend sur une surface de 450 000 mètres carrés, débuteront en juin 2025, avec une première phase consacrée au terrassement. Porté par l’Office national des aéroports (ONDA), ce vaste chantier mobilisera un investissement de 15 milliards de dirhams.
Ce terminal, dont l’entrée en service est prévue pour 2029, accueillera jusqu’à 20 millions de passagers par an. Il adoptera une architecture en forme de «H» : un cœur central dimensionné pour 30 000 passagers, complété par des jetées extensibles d’une capacité de 20 000 passagers supplémentaires.
Doté d’un système automatisé de traitement des bagages, le terminal intégrera également des infrastructures majeures : une piste parallèle de 3 700 mètres, une tour de contrôle de 42 mètres, des voies de circulation, des parkings avions et une gare connectée à la future LGV Kénitra-Marrakech.
L’ensemble architectural s’inspirera de l’héritage culturel marocain, mêlant motifs marocains, tapis berbères et arcs traditionnels. Deux oasis végétalisées à l’intérieur du bâtiment offriront aux voyageurs des espaces de détente.
3 days ago | [YT] | 145
View 18 replies
OUNIR CHANNEL
Du 15 au 20 avril 2025, la ville de Houston, aux États-Unis, a accueilli FIRST Championship, une compétition internationale de robotique. Quatre équipes marocaines s’y distinguent cette année, après avoir brillamment franchi les étapes de sélection.
Pour la première fois, une équipe marocaine a été récompensée. Parmi les quatre équipes représentant le Royaume, la startup Mindcraft Robotics, basée à Tanger, s’est démarquée en remportant le "Peer Award", une distinction décernée par les autres participants pour saluer la collaboration, l’innovation et le professionnalisme.
Ce prix consacre l’ingéniosité et l’engagement des jeunes talents marocains, qui ont su surmonter des défis majeurs pour briller sur la scène mondiale. Cette participation s’inscrit dans une dynamique continue, marquée par les performances croissantes des équipes marocaines lors des éditions précédentes du concours.
4 days ago | [YT] | 289
View 20 replies
OUNIR CHANNEL
Énergies renouvelables : le parc éolien de Bir Anzaran à Dakhla boucle son financement
Le projet éolien de Bir Anzaran, situé à Dakhla dans le sud du Maroc, a franchi une étape décisive en vue de sa mise en service prévue pour 2026. Le 22 janvier 2025, un contrat de financement a été signé avec un consortium bancaire marocain composé d’Attijariwafabank, Bank of Africa et la Banque Centrale Populaire.
Porté conjointement par CME Africa, filiale de Vinci Concessions spécialisée dans les énergies renouvelables, et Green of Africa, le projet a atteint son bouclage financier le 18 avril. Tous les documents nécessaires ont été signés, levant les conditions suspensives, a annoncé Hassan Nadir, PDG de CME Africa, sur LinkedIn.
Développé dans le cadre de la loi 13-09 sur les énergies renouvelables, ce mégaprojet de 360 mégawatts représente un investissement total de 4,8 milliards de dirhams, dont 3,8 milliards financés par le consortium bancaire.
Les travaux de construction, lancés en septembre 2024, progressent selon le calendrier prévu. Ce projet s’inscrit pleinement dans la stratégie nationale de transition énergétique du Maroc, qui vise à porter la part des énergies renouvelables à plus de 52% du mix électrique d’ici 2030, dans un contexte de réforme profonde du secteur de l’énergie (Le Desk).
5 days ago | [YT] | 201
View 15 replies
OUNIR CHANNEL
La Banque Centrale de Mauritanie (BCM) et la Bourse de Casablanca ont signé un protocole d’accord historique, marquant une étape déterminante dans la création de la future Bourse de Nouakchott. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique impulsée par le Roi Mohammed VI et le Président mauritanien Mohamed Ould El-Ghazouani, qui aspirent à renforcer la coopération bilatérale et à faire émerger un pôle financier régional solide.
L’objectif est clair : accompagner la Mauritanie dans sa stratégie de diversification économique en mettant en place un marché boursier moderne, performant et aligné sur les standards internationaux. Avec près d’un siècle d’expérience, la Bourse de Casablanca apportera un soutien technique, opérationnel et stratégique à la BCM.
La signature de cet accord a eu lieu en présence de M. Mohamed-Lemine Dhehby, Gouverneur de la BCM, de M. Tarik Senhaji, Directeur Général de la Bourse de Casablanca, ainsi que de S.E. Hamid Chabar, Ambassadeur du Maroc en Mauritanie.
Ce partenariat stratégique témoigne de la volonté partagée de bâtir un avenir économique et de favoriser l'intégration financière régionale.
6 days ago | [YT] | 237
View 71 replies
OUNIR CHANNEL
Le magazine TIME a classé Ismahane Elouafi, originaire de Youssoufia, parmi les 100 personnalités les plus influentes de l’année. À la tête du Consortium mondial pour la recherche agricole (CGIAR), cette experte, diplômée de l’IAV Hassan II et docteure en génétique de l’Université de Cordoue, œuvre pour la transformation durable des systèmes alimentaires, fonciers et hydriques face aux défis climatiques.
Ancienne cadre scientifique à la FAO, elle est reconnue pour son engagement contre la faim, notamment chez les enfants. «Dans un monde où nourrir sa famille devient un défi, le CGIAR, dirigé par Elouafi, développe des solutions pour réduire la pauvreté, renforcer la sécurité alimentaire et améliorer la nutrition», a souligné Bill Gates, cité par TIME.
Ismahane Elouafi est également saluée pour ses recherches sur les cultures tolérantes au sel, comme le quinoa et la salicorne, qui offrent des réponses concrètes à l’insécurité alimentaire dans les régions confrontées à la salinité des sols.
1 week ago | [YT] | 226
View 14 replies
OUNIR CHANNEL
Lors de l’AIM Congress 2025, l’un des rendez-vous mondiaux majeurs de l’investissement et de l’innovation, le Marocain Mostafa Belkhayate a été sacré Champion du Monde de l’Intelligence Artificielle appliquée au trading des matières premières. Une distinction exceptionnelle, inédite pour le Maroc et sans précédent sur le continent africain.
Ce titre vient récompenser des années de travail acharné en recherche et développement, aboutissant à un système de trading de nouvelle génération reposant sur l’intelligence artificielle. À la différence des approches prédictives traditionnelles, la technologie développée par Belkhayate repose sur le nowcasting, une méthode d’analyse instantanée des signaux de marché, renforcée par l’apprentissage par renforcement — une des branches les plus avancées de l’IA contemporaine.
L’innovation ne s’arrête pas là : elle se distingue également par sa dimension inclusive. Longtemps réservés aux hedge funds et aux grandes institutions, ces outils deviennent aujourd’hui accessibles à une audience plus large, incluant les fonds souverains, les family offices et les traders indépendants, grâce à une architecture modulaire et une interface pensée pour l’utilisateur.
Au-delà de sa réussite personnelle, Mostafa Belkhayate incarne l’essor d’une Afrique audacieuse et innovante, capable de se positionner à la pointe des technologies financières sur la scène mondiale.
1 week ago | [YT] | 219
View 17 replies
OUNIR CHANNEL
--- Le fabricant chinois de pneumatiques Sentury Tire semble avoir suspendu son projet d’usine à As Pontes, en Galice, pour concentrer ses efforts au Maroc. Ce revirement suscite des inquiétudes dans une région espagnole déjà fragilisée par la fermeture de la centrale thermique d’Endesa.
Annoncé en 2023, le projet galicien prévoyait un investissement de 500 millions d’euros et la création de 750 emplois directs, avec le soutien des fonds européens post-Covid. Malgré des démarches administratives accélérées et des engagements politiques, aucun progrès concret n’a été constaté.
En parallèle, Sentury Tire a investi 493 millions de dollars dans une usine à Tanger, opérationnelle depuis septembre 2024. Elle produit 12 millions de pneus par an à destination des marchés européen et américain. La proximité du port de Tanger Med, les facilités logistiques et douanières, ainsi que des droits d'importation plus avantageux aux États-Unis (10% contre 20% pour l’UE), ont pesé dans la balance (Le Desk).
--- Le 15 avril, le Département d’État américain a donné son feu vert à une importante vente d’armement au Maroc. Cette opération porte sur l’acquisition de 600 missiles FIM-92K Stinger Block I et d’équipements associés, pour un montant estimé à 825 millions de dollars. Le même jour, l’Agence de coopération pour la sécurité et la défense a officiellement notifié le Congrès américain.
Le contrat comprend également des services d’ingénierie, de logistique et d’assistance technique, fournis par le gouvernement américain et ses sous-traitants, en plus d’un appui logistique global.
Selon le Département d’État, cette vente contribuera à la politique étrangère et à la sécurité des États-Unis en consolidant les capacités d’un allié majeur hors OTAN, statut dont bénéficie le Maroc depuis 2004. Washington souligne en effet le rôle central du royaume dans la stabilité politique et le développement économique de l’Afrique du Nord.
1 week ago | [YT] | 131
View 30 replies
Load more