Le Maroc franchit une étape décisive dans sa transition énergétique avec le lancement officiel du projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Nador West Med. Annoncé par la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, ce projet vise à sécuriser l’approvisionnement en gaz tout en soutenant l’industrialisation du Royaume.
Présenté au Parlement le 21 avril 2025, le projet entre dans une phase active avec le lancement imminent d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour sa première phase. Ce terminal comprendra une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU), connectée au Gazoduc Maghreb-Europe, permettant l'importation annuelle de 0,5 milliard de m³ de gaz depuis l’Espagne. Cette infrastructure s’inscrit dans la volonté marocaine de structurer un écosystème gazier national robuste.
À l’horizon 2027, les besoins en gaz du Maroc pourraient atteindre 8 milliards de m³ par an. D’où l’urgence de bâtir un réseau intégré, capable d’alimenter les pôles industriels de Kénitra, Mohammedia, et bien d’autres. Ce terminal s’inscrit ainsi dans la feuille de route gazière 2024-2030, matérialisée par un protocole d’accord signé en mars, mobilisant les acteurs institutionnels et industriels clés : ANP, ONEE, ONHYM, Nador West Med et ADM.
Ce projet n’est que la première brique d’un plan plus vaste. Deux autres terminaux sont à l’étude à Jorf Lasfar (ou Mohammedia) et à Dakhla Atlantique, ainsi qu’un réseau de gazoducs domestiques devant relier ces hubs aux gisements de Tendrara et Anchois. Le tout contribuera à la résilience énergétique du pays.
Parallèlement, le Maroc mène un autre projet stratégique : le Gazoduc Afrique Atlantique, long de 5669 km, reliant le Nigeria au Maroc en traversant 16 pays. Une fois opérationnel, ce corridor énergétique panafricain pourrait alimenter l’Europe en gaz, tout en stimulant l’intégration régionale.
Le Maroc ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans sa capacité installée à 52% d’ici 2030 (45% actuellement). Dans cette transition, le gaz naturel joue un rôle d’accompagnement vers un mix énergétique plus propre. En attirant des capitaux privés et en développant des infrastructures modernes, le Royaume entend s’imposer comme un acteur énergétique clé sur les scènes africaine et européenne (Maroc Diplomatique).
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Le Maroc franchit une étape décisive dans sa transition énergétique avec le lancement officiel du projet de terminal de gaz naturel liquéfié (GNL) à Nador West Med. Annoncé par la ministre de la Transition énergétique, Leila Benali, ce projet vise à sécuriser l’approvisionnement en gaz tout en soutenant l’industrialisation du Royaume.
Présenté au Parlement le 21 avril 2025, le projet entre dans une phase active avec le lancement imminent d’un Appel à Manifestation d’Intérêt pour sa première phase. Ce terminal comprendra une unité flottante de stockage et de regazéification (FSRU), connectée au Gazoduc Maghreb-Europe, permettant l'importation annuelle de 0,5 milliard de m³ de gaz depuis l’Espagne. Cette infrastructure s’inscrit dans la volonté marocaine de structurer un écosystème gazier national robuste.
À l’horizon 2027, les besoins en gaz du Maroc pourraient atteindre 8 milliards de m³ par an. D’où l’urgence de bâtir un réseau intégré, capable d’alimenter les pôles industriels de Kénitra, Mohammedia, et bien d’autres. Ce terminal s’inscrit ainsi dans la feuille de route gazière 2024-2030, matérialisée par un protocole d’accord signé en mars, mobilisant les acteurs institutionnels et industriels clés : ANP, ONEE, ONHYM, Nador West Med et ADM.
Ce projet n’est que la première brique d’un plan plus vaste. Deux autres terminaux sont à l’étude à Jorf Lasfar (ou Mohammedia) et à Dakhla Atlantique, ainsi qu’un réseau de gazoducs domestiques devant relier ces hubs aux gisements de Tendrara et Anchois. Le tout contribuera à la résilience énergétique du pays.
Parallèlement, le Maroc mène un autre projet stratégique : le Gazoduc Afrique Atlantique, long de 5669 km, reliant le Nigeria au Maroc en traversant 16 pays. Une fois opérationnel, ce corridor énergétique panafricain pourrait alimenter l’Europe en gaz, tout en stimulant l’intégration régionale.
Le Maroc ambitionne de porter la part des énergies renouvelables dans sa capacité installée à 52% d’ici 2030 (45% actuellement). Dans cette transition, le gaz naturel joue un rôle d’accompagnement vers un mix énergétique plus propre. En attirant des capitaux privés et en développant des infrastructures modernes, le Royaume entend s’imposer comme un acteur énergétique clé sur les scènes africaine et européenne (Maroc Diplomatique).
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