L'Investisseur sans costume

Ici on déshabille la finance et on ausculte les investissements.

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Je m’appelle Guy de La Fortelle et je décortique l'actualité économique et financière depuis 2012.

Il existe de nombreuses manière de construire votre épargne en dehors des produits bancaires traditionnels : mon métier est de vous apporter jour après jour ces solutions alternatives fiables et efficaces.

Cela va de l'investissement collaboratif à la blockchain en passant par un troupeau de vaches, de l'obbligataire de taux, des devises étrangères... Cliquez sur le lien suivant pour vous inscrire gratuitement : pages.investisseur-sans-costume.com/inscrption/?sr…


L'Investisseur sans costume

Ma chère lectrice, mon cher lecteur,

La tension est à son comble sur le marché du pétrole.

Dans son rapport de décembre, l’Agence Internationale de l’Énergie s’inquiète des tensions qui montent derrière les prix bas :

— Les STOCKS de pétrole au plus haut depuis le COVID cachent une inquiétante disparité. Il y a d’un côté le milliard de barils stockés « on water » c’est-à-dire dans les immenses pétroliers qui circulent sur tous les océans du globe et en particulier cette fameuse flotte fantôme qui a pris une nouvelle dimension depuis le début des sanctions contre la Russie. À l’inverse, les stocks dans les centres stratégiques, les hubs pétrolier, sont au plus bas… Or, ce sont ces stocks dans les hubs qui sont essentiels dans la fixation des prix.

— Les FLUX de pétrole sont également déséquilibrés par les nouvelles sanctions contre le pétrole russe et la saisie d’un supertanker au large des côtés vénézueliennes. La flotte fantôme qui s’est développée depuis 2010 et explose littéralement depuis 2022 représente désormais 15 à 20% de la flotte mondiale de tankers ! Situation inédite, un double marché se met en place.

— Les INVESTISSEMENTS sont eux-aussi trompeurs. Ils sont quasiment inexistants en dehors de l’OPEP. L’IEA s’en est d’ailleurs ému cet automne dans son rapport annuel sur l’énergie : Alors que l’agence de l’OCDE prônait une transition énergétique dure jusqu’alors, elle panique désormais devant le goulet d’étranglement énergétique qui s’annonce devant nous.

— Les nouvelles PRODUCTIONS sud-américaines qui doivent arriver en 2026 au Brésil et au Guyana (ex-Guyane britannique) ravivent les tensions de la région. Friedrich Merz n’a pas tort quand il parle de la fin de la « Pax Americana » mais pas tant pour l’Europe que pour l’Amérique du Sud qui voit se confronter la résurgence des appétits pétroliers états-uniens qui font face à l’épuisement de leurs pétroles de schiste et la montée des BRICS dans la région poussée par une population de plus en plus anti-américaine. La Chine et la Russie l’ont bien compris et amène la guerre de proxy dans la zone d’influence directe de Washington. Rien n’est joué pour Trump au Venezuela.

L’enjeu le plus important réside dans le manque d’investissements pour compenser la baisse des pétrole de schiste nord-américains.

Il faut rattraper le retard et la faiblesse des investissements liés à la guerre des prix est en train de se transformer en mouvement de panique pour compenser les précieuses années perdues. L'IEA note que les embauches ont doublé dans le secteur alors même qu'il est particulièrement compliqué de trouver les bonnes compétences pour une industrie qui a du mal à recruter.

Cela nous met dans une situation particulière : Alors que les prix du pétrole restent bas, les sociétés de services pétroliers sont en train de prendre l’ascenseur.

Ce n’est pas habituel : En règle général, ces sociétés suivent les cours du pétrole avec davantage d’amplitude mais ce qui se passe en ce moment dans le monde est totalement inhabituel.

Et il se trouve que nous sommes particulièrement bien positionnés sur ce secteur : Je vous ai proposé ma stratégie choc pétrolier en septembre dernier. J’avais inclus 2 sociétés pétrolières qui ont réalisé une plus-value latente de 6,5 et 18% en 3 mois (pendant que les Bourses françaises et américaines plafonnent entre 3 et 4%), soit 28 et 94% annualisés respectivement !

Nous sommes dans cette situation particulièrement confortable où nous pouvons nous positionner à un prix défiant toute concurrence... Et attendre le 3e choc pétrolier tranquillement en faisant des plus-values exceptionnelles en amuse-bouche !

Que voulez-vous… C’est le monde de fous dans lequel nous sommes plongés.

Si vous n’avez pas déjà bénéficié de la Stratégie 3e CHOC pétrolier, je vous propose de nous retrouver ce jeudi soir, 18 décembre, à 20H pour une conférence spéciale sur le sujet.

La conférence est gratuite mais accessible sur inscription uniquement ICI : event.webinarjam.com/mmwg0/register/mmwg0bzv

À Jeudi et à votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle

3 days ago | [YT] | 40

L'Investisseur sans costume

À ce soir !

1 month ago | [YT] | 0

L'Investisseur sans costume

Ma chère lectrice, mon cher lecteur, 
 
Je vous donne rendez-vous ce soir à partir de 20H avec Guillaume Mayot pour parler d'investissement participatif.

Cela fait une dizaine d'années que cette méthode d'investissement se développe en France et la remontée des taux associée à une inflation modérée ouvre une opportunité pour investir dans les PME française et européennes.

Avec la bonne méthode, l'investissement permet de construire un portefeuille d'investissement avec un rendement net de 8 à 10% en ce moment.

Le financement de Duralex la semaine dernière a montré en même temps l'intérêt du financement participatif et les règles essentielles pour un investissement réussi.

Nous aborderons ce soir les avantages et les risque de cette techniques ainsi que les règles essentielles pour multiplier par 2 votre rendement.

CLIQUEZ POUR VOUS INSCRIRE : event.webinarjam.com/channel/participatif

À ce soir et à votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle

1 month ago | [YT] | 18

L'Investisseur sans costume

Ma chère lectrice, mon cher lecteur,

L’État français sabote l’industrie française depuis un quart de siècle au moins : Ce n'est une nouvelle pour personne.

Nous découvrons en revanche, que la population, elle, se rebiffe et souhaite sauver quelques-uns de ses fleurons.

Nous avons assisté la semaine dernière à un phénomène remarquable : 21 374 Français se sont mobilisés en quarante-huit heures pour sauver Duralex, la verrerie française qui fabrique ces verres de cantine que nous connaissons tous depuis l’école.

Ces particuliers ont promis 21 millions d’euros d’investissement sur une plateforme de financement participatif, avec pour limite 1 000 euros par personne, à 8% par an pendant 7 ans avec 18% d'abattement sur l'impôt sur le revenu.

Sur les réseaux, cela a été immédiatement une pluie de moqueries : Les investisseurs « sérieux » ont déploré l’amateurisme de ces 21 000 citoyens ordinaires.

Et effectivement : Sur le papier prêter mille euros à Duralex est une folie.

En 14 mois depuis sa reprise par les salariés, Duralex a déjà contracté 3,8 millions d'euros de dettes

Et encore les termes finaux de la reprise de Duralex en SCOP ne sont pas clairs et tous les chiffres annoncés sont assortis d'une astérisque. ravageuse : "éléments exceptionnels liés à la reprise à retraiter"... L'ardoise de 15 millions prêtés par la BPI en 2022 au moment de la flambée des prix de l'énergie a-t-elle été effacée ou bien Monsieur Dufourcq va-t-il se montrer moins conciliant maintenant qu'il y a à nouveau des fonds dans la caisse ? Et quand bien même Duralex repartait d'une feuille blanche, voici le plus gros risque :

Duralex a englouti 15 millions d'euros en 2 ans à cause des prix du gaz ! Évidemment, la verrerie est une activité intense en énergie et les usines fonctionnent au gaz naturel. La crise est passée et les pirx du gaz ont rarement été aussi abordables sinon au pire des confinements du COVID mais il est quasiment certain que le marché du gaz connaîtra un nouveau coup de chaud dans les 7 ans qui viennent et cela suffit pour mettre par terre tout le plan de sauvetage pourtant fort méritant des salariés de Duralex.

Enfin, les 3/4 des ventes de Duralex se font à l'export, essentiellement au Proche-Orient, en Chine et au Japon, marchés particulièrement sensibles et périlleux.

21 000 personnes pourtant se sont mobilisées pour Duralex... Et encore, au-delà de l'analyse du dossier, le crédit lui-même n'est pas sérieux et 3 signaux devraient nous inciter à nous détourner de Duralex :

Ce prêt participatif est à remboursement in fine, c'est-à-dire que pendant 7 ans, Duralex ne verse que les intérêts et seulement le dernier jour du prêt doit vous verser d'un coup le capital, 1 000€ pour vous mais jusqu'à 21 millions d'euros pour Duralex. Pour une PME fragile, monter ce mur de la dette est déraisonnable... Pas besoin de faire un dessin ;

Autre problème, la totalité du crédit est supportée par des particuliers. Sauf exception, je conseille toujours d'investir aux côtés de co-investisseurs que ce soit une banque, un fonds ou une compagnie d'assurance qui a accepté le dossier et souhaite partager son risque avec d'autres investisseurs. Cela permet non-seulement de s'assurer que le dossier a été étudié sérieusement par une équipe professionnelle dont les intérêts sont alignés sur les vôtres mais également, en cas de souci, d'avoir ces mêmes professionnels qui vont négocier pour vous.

Enfin, l'obligation que vous recevez est « convertible ». C'est-à-dire qu'en cas de problème, au lieu de rembourser une partie de ce que Duralex vous doit, l'entreprise transformera votre créance en action de Duralex et les actionnaires étant les derniers servis enc as de liquidation, cela signifie que vous ne retrouverez sans doute RIEN de votre investissement.

Et c'est dommage car la déduction fiscale et les intérêts, vous permettent recouper le 3/4 des mille euros investis. Aussi, même un remboursement partiel permettrait de limiter le risque.
Je devrais encore ajouter un 4e signal à la suite de la levée : 21 millions d'euros ont été engagés en 48h avant que Duralex n'arrête la levée de fond. Ils auraient pourtant dû la suspendre bien plus tôt encore. La loi limite à 5 millions ces opérations et c'était effectivement l'objectif initial de l'entreprise, placer 3 à 5 millions d'oblligations. Ils entretiennent le flou depuis : Les participants à la levée de fond pourraient croire que Duralex a de quoi voir venir et même essuyer une hausse brutale des prix du agz alors que — légalement — non.

Entre les mauvaises perspectives pour Duralex et une opération mal-montée pour les investisseurs, c'est effectivement une folie de soutenir Duralex.

Je ne jetterai pourtant pas la pierre aux 21 000 particuliers qui se sont mobilisés pour sauver ce fleuron de nos cantines et cuisines.

Ce qui tue Duralex c'est la fin des tarifs conventionnés du gaz en 2020 et pire encore, la réforme du marché européen de l'énergie avec le développement des CFD (contrats pour différences) qui ne permettent plus aux entreprises de sécuriser leurs prix à long terme.

Ce qui tue encore Duralex, ce sont les négociations internationales de l'Europe et les nos grands accords de libre échanges qui sacrifient notre industrie et notre agriculture pour sauver l'automobile allemande et le uxe français.

Voilà pourquoi je ne jetterai pas la pierre aux investisseurs dans Duralex. Je ne pense pas que la première motivation ait été le la plus-value et le ratio risque / rendement mais surtout il y a quelque chose de noble à cette rebuffade. Oui c'est folie, mais il peut s'en passer des choses en 7 ans et peut-être que d'ici-là nous aurons changé de gouvernement voire de régime peut-être que nous nous serons rendus compte qu'il reste bien moins fou d'investir dans Duralex que dans les fonds de défense, de capital-risque ou dans les banques que nous poussent si forts nos banquiers.

Peut-être nous rendrons-nous compte que les SCOP que ne fonctionnent pas si mal et que le capital devenu fou est finalement mieux dehors que dedans.

Il y a du bon parfois à être un peu fou.


Enfin, cet engouement pour Duralex a mis en lumière cette méthode investissement participatif qui réserve des pépites à ceux qui savent les chercher.

Si cela vous intéresse, je vous donne rendez-vous demain soir à partir de 20h pour discuter de ce secteur encore trop méconnu de l'investissement participatif.

Je serai en compagnie de Guillaume Mayot qui connait particulièrement bien ce secteur et de l'intérieur.

CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE AU RENDEZ-VOUS DE L'INVESTISSEMENT PARTICIPATIF : event.webinarjam.com/channel/participatif

À demain et à votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle

1 month ago | [YT] | 79

L'Investisseur sans costume

Rendez-vous ce soir EN DIRECT avec Idriss Aberkane et Olivier Delamarche !

1 month ago | [YT] | 15

L'Investisseur sans costume

ÇA VA COMMENCER !
Nous commençons notre Rendez-Vous Sans Costume et anti-crise à 20H ce soir.

Cliquez ICI pour y participer : event.webinarjam.com/mmwg0/register/11mvzfp0

Le rendez-vous durera environ 1h30-1h45 selon les questions. Il se déroulera en 3 parties : Tout d'abord un tour d'horizon de la disloquation en cours, puis un point complet des solutions qui s'ouvrent à nous et enfin un session de questions-réponses.

À votre bonne fortune et à tout de suite,

Guy de La Fortelle

event.webinarjam.com/mmwg0/register/11mvzfp0

1 month ago | [YT] | 21

L'Investisseur sans costume

La BNP s'est pris un gadin à -9% hier. Et c'est beaucoup plus inquiétant qu'il n'y paraît. La BNP est potentiellement devenue la pire banque européenne devant Deutsche Bank.

Raisons invoquées : Un procès perdu aux États-Unis et dégradation de la note de la France...

Pourquoi pas le pet foireux d'une licorne incontinente ?

La BNP est la SEULE banque à avoir décroché ainsi. Il ne s'agit pas d'un mouvement général bien d'un problème spécifique majeur.

Une raison qui n'est pas invoquée et qu'il nous faut absolument étudier : La BNP est discrètement devenue le plus gros détenteurs de produits dérivés en Europe devant l'infâme Deutsche Bank.

La BNP a multiplié par 2 son portefeuille de dérivés depuis 2019 à contre-courant de toutes les autres grandes banques européennes.

Depuis la guerre en Ukraine, le besoin de couverture en euros a explosé à tel point que l'Euro a surpassé le Dollar sur le marché des dérivés de taux.

Pour le dire simplement : La moitié des marchés financiers angoisse devant le risque d'un effondrement de l'Euro pendant que l'autre moitié salive devant la curée annoncée et tout le monde prend ses assurances contre l'Euro.

Il faut dire que les États de la Zone Euro s'enfoncent dans la dette à un moment où il devient compliqué de la placer à l'international avec le Japon qui flanche et la place de l'Euro qui baisse dans les réserves de change des banques centrales et les échanges monétaires.

C'est l'Allemagne qui consomme l'essentiel de ces dérivés et la BNP, donc, qui doit en fournir l'essentiel puisque c'est la seule banque qui se soit dilaté le hors-bilan à ce point en Europe.

Cela signifie que la première banque française a pris sur elle d'assurer l'Allemagne contre une chute de l'Euro et comme derrière c'est vous qui assurez la BNP... La France se retrouve à assurer l'Allemagne. C'est de la pure folie.

Nous en parlerons ce soir à 20h pour notre rendez-vous sur la dislocation financière actuelle afin de faire le point complet sur la crise et les moyens de nous protéger : event.webinarjam.com/mmwg0/register/11mvzfp0

1 month ago | [YT] | 94

L'Investisseur sans costume

À 6 000$ l'once, l'or dépassera le dollar dans les réserves internationales de change.

Cette déclaration encore farfelue cet été ne fait plus rire personne.

La chandelle actuelle de l'or évoque une bulle qui n'attend que son aiguillon pour exploser à des gens comme Jim Simons qui l'on déjà vécu en 1980...

Pour d'autres, 1980 est loin voire un miroir inverse et l'or pourrait atteindre cet état de sublimation et de changement de régime en se réimposant comme standard monétaire par les réserves de change.

Cela ne règle pas le problème des dérivés mais cela pourrait être un point de départ vers un nouveau système financier.

La tension est là.

Je vous donne rendez-vous demain, mardi 21 octobre à partir de 20H pour un rendez-vous sur la dislocation financière actuelle afin de faire le point complet sur la crise et les moyens de nous protéger : event.webinarjam.com/mmwg0/register/11mvzfp0

1 month ago | [YT] | 49

L'Investisseur sans costume

RESTRICTIONS SUR LA VENTE D'OR AU JAPON !

À 3650 € l’once, est-il encore sérieux d’acheter de l’or ?

Si vous n’avez pas déjà d’or physique, oui et sans attendre.

Car si l’or était à son vrai prix, le Dollar, l’Euro et toutes les monnaies de papier s’effondreraient instantanément. La valorisation actuelle de l’or serait risiblement basse si l’on ne comptait que l’or physique et non ses ersatz de papier.

Ce qui se passe en ce moment au Japon me permet d’éclairer la réponse à cette sempiternelle question : La demande d’or physique est tellement forte au Japon que la vente de petites dénominations a été suspendue pour au moins un mois par les principaux détaillants d’or du pays. Or le Japon a une fâcheuse tendance à ouvrir la voie et à nous précéder en matière financière et économique. J’y reviens.

On me pose régulièrement la question de l’or sinon en permanence depuis que le métal jaune a dépassé les 1300 €.

Vous auriez évidemment mieux fait d’en acheter en mars 2019 à 1200 € au moment de « l’Or :  le champion des ring » ou en janvier 2020 lors de « l’alerte haussière dans les somnolences digestives » à 1300 € ou encore en février 2020 à 1400 € lorsque « La décennie de l’or a commencé »…

Après avoir posé mon cadre d’analyse, j’ai prévenu régulièrement qu’il y avait un train en marche à prendre. Et régulièrement on me demande s’il n’est pas trop tard.

L’or comme investissement, je ne sais pas mais l’or physique, comme assurance il n’est que temps de vous en procurer.

Si vous considérez l’or comme un investissement dont l’objectif principal est de vous donner un rendement régulier ou un objectif à moyen terme : autant aller jouer à la roulette tant le marché de l’or est manipulé.

JPMorgan, Barclays, Deutsche Bank, HSBC, UBS… Toutes ces banques ont été condamnées rien qu’entre 2014 et 2020 pour avoir manipulé le marché de l’or. Elles ont reçu des amendes de plus d’un milliard de dollars. C’est ce que l’on appelle le spoofing, toutes ces banques passaient de faux ordres massifs pour orienter le marché à la hausse mais surtout à la baisse.

Et ces condamnations ne sont que l’écume. La véritable manipulation est bien plus grave et profonde.

Pour chaque once d’or physique qui s’échange sur le marché de l’or, il y en a 300 qui circulent en papier. Il y a 300 certificats, contrats et autres ETF qui vous GARANTISSENT que la banque (ou quelque autre intermédiaire) garde dans ses coffres, pour vous, la quantité d’or inscrite sur votre bout de papier. 300 promesses pour une once réelle.

Cela signifie que les grandes banques et institutions financières peuvent « imprimer » de l’or papier à la demande pour faire baisser les cours.

C’est pour cela qu’il est aussi sage de vouloir prédire les cours de l’or que le résultat de la roulette.

Pourtant, force est de constater que le cours de l’or est en fusion depuis la fin de l’été :



Ce n’est plus une hausse, c’est une chandelle. Les banques ont-elles perdu le contrôle ?

Dans ce cas, le cours de l’or physique ne serait qu’au début de sa formidable remontada face aux monnaies nationales.

Ce n’est évidemment pas le plus probable et alors l’or pourrait redescendre aussi sec…

Est-ce alors vraiment trop tard cette fois pour acheter de l’or ?

Les banques centrales, elles, pensent que non et continuent d’acheter de l’or à un rythme record malgré les prix.

C’est qu’une guerre fait rage entre elles. D’un côté, le Dollar est militarisé par les États-Unis qui n’arrêtent pas de financer des déficits toujours plus monumentaux sur le dos du reste du monde contraint d’avoir des dollars pour participer au commerce mondial.

De l’autre, la Chine accumule patiemment et discrètement de l’or physique depuis 20 ans afin de constituer suffisamment de réserves pour construire une alternative au dollar grâce à un nouvel étalon-or.

Yi Gang, le gouverneur de la Banque Populaire de Chine jusqu’en 2023, a pris sa retraite avec une déclaration passée inaperçue et pourtant limpide : « L’impression monétaire sans limite mène toujours à l’inflation et la dévaluation des monnaies. L’or et l’argent peuvent servir à contraindre l’émission de monnaie papier […] Les standards or et argent émergent de la concurrence (des monnaies).»

La dernière déclaration d’un gouverneur de la PBOC en ce sens remonte à 2009 quand le gouverneur d’alors avait déclaré au FMI qu’il fallait « ancrer » les monnaies dans des références stables, ce que tout le monde avait alors interprété comme un appel au retour à une forme d’étalon-or.

Ce retour pourrait être plus près que l’on imagine.

Une puissance doit contrôler environ 60% de l’or monétaire pour imposer un étalon or.

C’est ce qu’avaient le Royaume-Uni et les États-Unis au XIXe et XXe siècle, et 60 % c’est environ ce que l’Occident détient encore dans son ensemble si l’on prend les réserves américaines, européennes, du FMI ainsi que leurs alliés. Mais cette domination pourrait rapidement tourner à l’avantage de la Chine si l’on se rendait compte qu’ils avaient considérablement augmenté les quantités d’or monétaire (en raffinant tout l’or non-monétaire possible), diluant ainsi l’Occident, ou s’ils arrivaient à casser ce que l’on appelait jadis la « triade », c’est-à-dire l’union des économies américaines, européennes et japonaises.

Mais le retour à l’étalon-or pourrait venir des États-Unis eux-mêmes, voulant couper l’herbe sous le pied de la Chine. J’ai cru quelques jours que Trump explorait cette voie en février dernier… Mais force est de constater qu’il préfère enrichir sa famille en manipulant le Bitcoin et le marché des cryptomonnaies.

Bien sûr que l’or peut sortir demain de sa chandelle et retomber aussi sec qu’il ne s’est envolé, mais cela ne change rien au sens de l’histoire : l’hégémonie du Dollar est contestée et sa mise en concurrence nous emmène directement vers un retour à l’étalon-or, quelque soit le vainqueur de la confrontation entre les États-Unis et la Chine.

Mais au-delà de la direction de long terme, la crise actuelle est différente des précédents accidents : elle métastase partout en même temps que ce soit l’or, les banques, les actions, le commerce, l’IA… Et même le Japon qui s’enfonce dans une telle crise que les Japonais font désormais la queue pour mettre la main sur quelques grammes d’or et les détaillants ont suspendu leurs ventes.

Cela ne s’était pas vu depuis 1980 au Japon.

Le phénomène est également différent de la suspension en France pendant le COVID.

Il est toujours de rappeler qu’entre mars et mai 2020, la cotation des Napoléon a été suspendue entraînant avec elle la quasi-totalité de la vente d’or physique tant la demande était forte et menaçait de découpler complètement de l’or papier.

Le cas japonais est un peu différent : Tanaka et Mitsubishi, les deux principaux détaillants, ont suspendu ou restreint drastiquement la vente de lingots jusqu’à 50 grammes.

Ils invoquent leur incapacité à répondre à la demande de ces petites dénominations.

Officiellement, ils ont tout l’or nécessaire pour répondre à la demande, simplement pas au bon format.

La réalité est plus complexe : Si les ventes de lingots de 100 g à 1kg ne sont pas suspendues, les délais s’allongent à plusieurs semaines. Cela fait dix ans que le Japon est devenu exportateur net d’or. L’or d’investissement est principalement recyclé à partir de l’or de bijouterie ou industriel… La récente perte de confiance des Japonais dans leur monnaie tarit la source d’or de bijouterie et la production d’or de Mitsubishi est divisée par deux depuis un an à cause de l’arrêt de partenariats stratégiques.

Cette perte de confiance arrive au pire moment alors que la nouvelle dirigeante du Japon, Sanae Takaichi, veut relancer la planche à billets.

Plutôt que de risquer la panique bancaire, la suspension et les délais permettent de s’assurer que les Japonais ne retirent pas leur économie en banque au moment où le gouvernement veut les diluer encore plus dans l’impression monétaire.

Or le Japon est un précurseur et il est crucial pour nous d’apprendre de leurs déboires.

C’est pour cela que je vous conseille d’acheter un peu d’or physique si vous n’en avez pas encore.

Le risque est grand que le jour où vous en sentirez véritablement le besoin, vous ne pourrez plus vous le procurer.

Ce jour pourrait arriver plus vite que prévu tant la crise actuelle s’étend à tous les pans de l’économie et du système financier.

Et de toute manière, le sens de l’histoire est celui d’un retour à l’étalon-or d’une manière ou d’une autre. Nous ne connaissons ni le jour, ni l’heure mais nous pouvons nous y préparer.

« La crise qui vient pourrait effacer 35 000 milliards d'épargnes privées » selon l’économiste et

2 months ago | [YT] | 70

L'Investisseur sans costume

Ma chère lectrice, mon cher lecteur,

L'Occident se disloque. Depuis quelques jours la crise semble se propager dans tous les recoins des milieux économiques et financiers :

* La guerre commerciale repart de plus belle ;
* Les Bourses tanguent ;
* La bulle de l'IA menace d'exploser à tout moment ;
* Le Bitcoin s'enfonce dans la crise de régime ;
* Le crédit privé menace de s'effondrer ;
* Les gouvernements occidentaux sont dans la tourmente aussi bien en France qu'aux États-Unis ;
* Les banques replongent dans la crise
* L'or n'en finit plus de monter ;
* Et il faudrait aussi que je vous parle du Japon, du Royaume-Uni, de pétrole, d'immobilier américain...

Comme le dit la présidente du FMI, Kristalina Georgieva :

« Accrochez vos ceintures ! »

Les menaces se multiplient sur tous les fronts et sa déléguée et économiste Gita Gopinath précise :

« La crise qui vient pourrait effacer 35 000 milliards d'épargnes privées. »

C'est-à-dire plusieurs fois l'impact de la crise de 2001.

C'est pourquoi je vous propose de nous retrouver mardi prochain 21 octobre à partir de 20h afin de faire un point complet sur la situation et comment vous protéger ainsi que votre famille.

Ce rendez-vous est GRATUIT mais sur inscription EN CLIQUANT ICI (event.webinarjam.com/mmwg0/register/11mvzfp0) .
Attention, l'événement est limité à 500 places, aussi ne tardez pas à vous inscrire.

Je me réjouis d'avance de vous retrouver pour ce Rendez-Vous Sans Costume (event.webinarjam.com/mmwg0/register/11mvzfp0) mardi prochain à partir de 20H.

À ce soir et à votre bonne fortune,

Guy de La Fortelle

2 months ago | [YT] | 65