20 Minutes France

🐂 Nouvel Ă©pisode d'Animaux 2.0 ! 20 Minutes s'est rendu aux ArĂšnes de NĂźmes pour rĂ©pondre Ă  cette question : Faut-il interdire la corrida en France ?

đŸŽ€Notre journaliste, Suzana Nevenkic, a donnĂ© la parole au matador français Marc Serrano mais aussi Ă  la prĂ©sidente de l'association l'Alliance Anticorrida, Claire Starozinski.


⏩ Regardez notre reportage vidĂ©o et donnez-nous votre avis dans les commentaires! https://www.youtube.com/watch?v=am1_L...

#corrida #taureau #NĂźmes #Animaux #Animaux20

1 year ago | [YT] | 22



@magda4979

Oui !

1 year ago | 1

@shaddouida3447

En Europe, Copenhague est Ă  la pointe des projets de “ville verte intelligente”. Ambitionnant de devenir la premiĂšre ville au monde neutre en carbone d’ici Ă  2025, elle ne se contente pas de multiplier les Ă©oliennes et les pistes cyclables. Elle dissĂ©mine aussi des milliers de capteurs dans son mobilier urbain. Des “poubelles connectĂ©es” permettant de mieux gĂ©rer les dĂ©chets, jusqu’aux feux rouges mesurant la qualitĂ© de l’air, afin de mieux adapter la circulation (notamment lors de pics de pollution). Mais ce qui ressemble le plus Ă  la ville du futur “intelligente et verte” se trouve en Asie, Ă  Singapour. Cette petite Ăźle oĂč se massent 6 millions d’habitants a installĂ© des centaines d’arbres artificiels, hauts de 18 Ă  50 mĂštres. Ils sont Ă©quipĂ©s de modĂ©rateurs de tempĂ©rature, Ă©clairent les rues grĂące Ă  l’énergie solaire, et collectent l’eau de pluie pour alimenter les fontaines et des “fermes urbaines”. Des villes vĂ©gĂ©tales Mais les nouvelles technologies ne seront jamais aussi fortes que la nature pour rendre une ville rĂ©ellement verte. La concentration exponentielle d’individus dans les “mĂ©gapoles” du futur amĂšnera celles-ci Ă  remodeler leurs paysages urbains, en laissant davantage de place Ă  la nature. “Aujourd’hui, Ă  Paris, plus de 50 % de l’espace public est dĂ©diĂ© aux voitures, Ă  la circulation, aux parkings ; ce qui veut dire que l’on dispose d’un potentiel phĂ©nomĂ©nal de vĂ©gĂ©talisation. Pas du vĂ©gĂ©tal dĂ©coratif, mais du vĂ©gĂ©tal massif. Des arbres et de la vĂ©gĂ©tation, des corridors verts, des espaces naturels dans la ville qui auraient un impact positif sur la biodiversitĂ©, la qualitĂ© de l’air et la rĂ©gulation des tempĂ©ratures”, observe Sylvain Grisot. Les villes occidentales, de Lyon Ă  Copenhague, commencent peu Ă  peu Ă  se “vĂ©gĂ©taliser”, afin d’éviter Ă  ceux qui y vivront (d’ici Ă  2050) d’y suffoquer. Mais en raison d’un manque de foncier disponible, la crĂ©ation de grands parcs urbains n’est bien souvent pas Ă  l’ordre du jour. Ainsi, les villes transforment-elles surtout les emplacements disponibles, notamment les friches industrielles, en jardins partagĂ©s et en “coulĂ©es vertes”. Face au rĂ©chauffement climatique, la vĂ©gĂ©tation fournit aussi de l’ombre, absorbe le CO2 et refroidit l’air. C’est pourquoi, en AmĂ©rique du nord, les villes d’Austin, Seattle et MontrĂ©al tentent de planter des centaines de milliers d’arbres d’ici 2030. En France, Paris prĂ©voit d’en faire sortir de terre 170 000 d’ici 2027, Ă  la place des parkings et des voies sur berge. En Italie, Milan va plus loin, avec un programme de plantation de 3 millions d’arbres d’ici 2030. Mais plusieurs experts ne cachent pas leur scepticisme face aux “forĂȘts urbaines”. “Sur une Ă©tude Ă  la DĂ©fense, on avait calculĂ© que les 70 premiĂšres annĂ©es de vie des arbres serviraient Ă  absorber le CO2 Ă©mis par le renforcement des infrastructures. Avec ces projets, on est plutĂŽt dans un symbolisme de l’écologie. Au niveau du climat, ça ne fonctionne pas rĂ©ellement”, explique Philippe Rahm, architecte suisse, dans Le Monde. Caroline Mollie, architecte paysagiste, rappelle qu’un arbre, “pour qu’il donne son maximum d’effet, doit avoir au moins une trentaine d’annĂ©es. VoilĂ  pourquoi mieux vaut planter moins, mais mieux, au bon endroit”. A Melbourne, par exemple, une programme de reforestation ne prĂ©voit “que” 3 000 pieds pour 4,5 millions d’habitants. Des forĂȘts verticales Planter ainsi des arbres en ville reste complexe, en raison d’une forte pression du foncier et d’un manque de place. C’est pourquoi des architectes et des urbanistes conçoivent aussi des forĂȘts “verticales”. À Milan, les deux tours rĂ©sidentielles du projet “Bosco Verticale” regroupent depuis 2017 plus de 20 000 plantes et arbres, soit l’équivalent de 2 hectares de forĂȘt rĂ©partis en façade. Ce projet de reforestation verticale a pour objectif “d’augmenter la biodiversitĂ©, de rĂ©duire l’expansion urbaine et de contribuer Ă  la rĂ©gulation du microclimat.” À Singapour, oĂč l’espace est trĂšs limitĂ©, les plantations d’arbres sur les toits et les terrasses se multiplient depuis 5 ans. Une “architecture verte” Ă  l’origine du surnom de la citĂ© : la “ville-jardin”. Les hĂŽtels Parkroyal et Oasia, notamment, disposent d’une surface vĂ©gĂ©tale 5 Ă  10 fois plus importante que leur surface au sol. “Ce qui veut dire que dans la ville de demain, la nature pourrait ĂȘtre 10 fois plus prĂ©sente que si la ville n’existait pas”, estime l’architecte Wong Mun Summ. Reste le risque de voir naĂźtre une nouvelle forme d’inĂ©galitĂ©s, liĂ©es au cadre de vie plus agrĂ©able procurĂ© par les tours vĂ©gĂ©talisĂ©es. À Milan, les gratte-ciel boisĂ©s de Bosco verticale sont surtout peuplĂ©s de personnes fortunĂ©es. Le complexe compte 131 appartements, dont le prix varie de 10 000 Ă  18 000 euros le mĂštre carrĂ©. En CorĂ©e du Sud, Songdo n’attire aussi que des familles aisĂ©es. Car cette “smart city verte” suit une logique immobiliĂšre, qui repose sur des partenariats public-privĂ©, et donc le besoin d’attirer des populations CSP + pour ĂȘtre rentables. C’est sans doute pour Ă©viter cela que les urbanistes de Singapour privilĂ©gient de plus en plus des projets d’immeubles vĂ©gĂ©talisĂ©s destinĂ©s Ă  toutes les catĂ©gories sociales, avec un part importante de HLM.đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·â€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžđŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸžđŸžđŸžđŸžđŸžđŸ đŸĄđŸąđŸŁđŸ€đŸ„đŸŻđŸ­đŸŹđŸ«đŸȘđŸ©đŸšđŸŠđŸ’’â›Čïžâ›°ïžđŸ”đŸ—ŒđŸŒđŸŒđŸŒđŸŒŽđŸŒłđŸŒČđŸȘŽđŸŒ±âš˜ïžđŸŒ·đŸŒŒđŸŒ»đŸŒŽđŸŒ”🍀🌿🍃🩋🐌🐚🩑🩐🩞🩀🐙🩈🐡🐠🐟🩭🐬🐋🐳🩖🩕🐉đŸČ🐍🩎🐱🐊

10 months ago | 1

@shaddouida3447

La ville verte passera aussi par la terre En outre, des obstacles Ă  la gĂ©nĂ©ralisation des fermes verticales subsistent. Aucune Ă©tude n’a encore Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour dĂ©montrer qu’elles sont plus rentables que les cultures conventionnelles. “Mais elles produisent aujourd’hui en trop petites quantitĂ©s pour ĂȘtre compĂ©titives”, constate AndrĂ© Torre, directeur de recherche Ă  l’Inra AgroParisTech, dans GĂ©o. Le coĂ»t des fermes verticales pourrait aussi se rĂ©vĂ©ler prohibitif, Ă  cause du prix trĂšs Ă©levĂ© du foncier, notamment Ă  Paris ou New York. Et si construire du neuf coĂ»te cher, il en est de mĂȘme pour la transformation d’immeubles en fermes urbaines. “Le coĂ»t de mise en place d’une ferme verticale est Ă©levĂ©, et la technologie associĂ©e complexe. De plus, tous les vĂ©gĂ©taux ne peuvent ĂȘtre cultivĂ©s ainsi : exit les lĂ©gumes trop encombrants ou au cycle trop long, qui ne seront pas rentables”, note PwC. Dans son Ă©tude sur les fermes verticales, le cabinet PwC indique que “l’agriculture urbaine peut venir combler les manques de l’agriculture traditionnelle”, mais que cette derniĂšre “demeurera capitale”. Notamment parce que “les terres agricoles rendent bien des services Ă©cologiques et Ă©cosystĂ©miques : drainage des eaux pluviales, maintien de la biodiversitĂ©, etc.” “Soyons honnĂȘtes, cette juxtaposition de tours Ă©cologiquement remarquables et responsables ne transformera jamais Paris en une ville durable. C’est sans doute un petit peu plus bas qu’il faut d’abord regarder. Paris manque de verdure, c’est un fait, c’est une ville extrĂȘmement concentrĂ©e, mais avant de se tourner vers le ciel, il s’agirait bien d’en renforcer durablement les racines”, Ă©crit de son cĂŽtĂ© Édouard Malsch, urbaniste-gĂ©ographe et cofondateur du site UrbaNews. Selon lui, attention Ă  ne pas tomber dans le “greenwashing”. De nombreux experts en sont donc convaincus, en 2050, l’agriculture urbaine restera un complĂ©ment de l’agriculture traditionnelle. Et les villes, loin d’ĂȘtre coupĂ©es de l’extĂ©rieur, seront plus que jamais liĂ©es aux campagnes. L’Inrae, qui a publiĂ© en 2018 une Ă©tude prospective sur l’avenir des villes et de la ruralitĂ©, imagine le scĂ©nario des “campagnes au service de la densification urbaine”, dans lequel les espaces ruraux Ă  la pĂ©riphĂ©rie des mĂ©tropoles seraient “pour partie intĂ©grĂ©s aux villes”, et oĂč “ce qui est en dehors” deviendrait “une mosaĂŻque de sites hyperspĂ©cialisĂ©s dans des fonctions logistiques, Ă©nergĂ©tiques ou Ă©cologiques au service des villes”. Ainsi, en parallĂšle des fermes verticales, l’on verrait se multiplier des zones agricoles protĂ©gĂ©es (ZAP) menant une “agriculture intensive Ă  forte technologie et avec un impact environnemental maĂźtrisĂ©â€, qui “approvisionneraient les urbains en produits frais et en plantes ne pouvant pousser Ă  l’air libre ou dans un substrat.” Mais quoi qu’il en soit, la ville verte, composĂ©e de tours vĂ©gĂ©tales et de fermes verticales ou au sol semble bel et bien en marche. “Comment nous nourrirons-nous en 2050 ? L’Agriculture urbaine ne pourra fonctionner qu’en complĂ©mentaritĂ© avec celle des campagnes. Mais si je pense qu’actuellement, la production locale urbaine est anecdotique, je suis persuadĂ© que demain, nous reviendrons Ă  l’époque oĂč, dans le passĂ©, les villes nourrissaient les urbains”, conclut Jean-Philippe Vermette.đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·â€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžđŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™

10 months ago | 1

@shaddouida3447

Des villes autosuffisantes Certaines villes vont plus loin que la vĂ©gĂ©talisation, et construisent des “fermes verticales” ; destinĂ©es Ă  capter le CO2, mais aussi Ă  alimenter les citadins, tout en rĂ©duisant le coĂ»t Ă©nergĂ©tique du transport des denrĂ©es. “Aujourd’hui, la capacitĂ© des villes Ă  nourrir leurs habitants est faible. Pourtant, c’est dans les centres urbains que les consommations sont les plus importantes. Mais il est parfaitement possible de nourrir tous les habitants de New-York ou de Paris en cultivant Ă  l’intĂ©rieur de la ville, dans un rayon de 150 km”, indique Mitchell Joachim, Ă©co-architecte amĂ©ricain. Selon lui, l’agriculture urbaine Ă  Ă©tages permettra demain aux mĂ©gapoles de rĂ©duire le gaspillage alimentaire et de nourrir des dizaines de millions d’habitants. Jusqu’à l’auto-suffisance. Pour le microbiologiste Dickson Despommier, les fermes verticales sont la solution au manque de place dans les villes. Depuis 10 ans, l’agriculture urbaine se dĂ©veloppe dans les friches industrielles et les jardins partagĂ©s, mais selon lui, la superficie totale de ces parcelles ne sera jamais suffisante pour couvrir les besoins alimentaires des citadins de 2050. Pour le thĂ©oricien de l’agriculture urbaine verticale, la production d’aliments “hors sol” permettrait de rĂ©duire la consommation d’énergies fossiles et leurs Ă©missions de CO2, tout en diminuant de 70 % l’eau utilisĂ©e. Notamment via la culture en hydroponie, qui consiste Ă  immerger les racines dans une solution Ă  base d’eau et de nutriments. Selon lui, un bĂątiment de 30 Ă©tages peut produire l’équivalent de 970 hectares et alimenter 50 000 personnes. Des centaines de fermes verticales ont vu le jour depuis 2012, partout dans le monde. Les exemples les plus aboutis se trouvent en Asie. C’est Ă  Singapour que les toutes premiĂšres “tours maraĂźchĂšres” sont apparues. Et pour cause : dans ce pays insulaire, le plus densĂ©ment peuplĂ© au monde, les terres agricoles sont inexistantes. L’agriculture verticale est ainsi apparue comme la solution Ă  sa dĂ©pendance aux importations. En 2020, la citĂ©-Ă©tat compte 300 fermes verticales. Les centaines de tours construites par la sociĂ©tĂ© Sky Greens produisent 1 tonne de lĂ©gumes verts par jour. De son cĂŽtĂ©, Wong Mun Summ mĂšne un projet de fermes verticales destinĂ© Ă  faire de Singapour une ville auto-suffisante : “elles produiront de la nourriture, mais aussi de l’énergie grĂące Ă  des panneaux solaires”. L’objectif des concepteurs de fermes verticales est le mĂȘme : permettre aux habitants de cultiver et consommer local, avec une empreinte carbone rĂ©duite. Ainsi, les tours ne se composent pas que de serres : les habitants peuvent cultiver leurs propres lĂ©gumes, dans des potagers partagĂ©s hors sol. On retrouve ce genre de fermes verticales privĂ©es/publiques Ă  Singapour, mais aussi Ă  Tokyo, Paris, MontrĂ©al, Chicago, ou encore Atlanta
 oĂč le maire perçoit l’agriculture urbaine comme un “futur marchĂ©â€ porteur. Car si elles ne sont pas encore trĂšs rentables pour l’instant, de nombreuses fermes verticales sont appelĂ©es Ă  faire partie des “smart cities” en dĂ©veloppement, avec l’idĂ©e d’optimiser la production agricole, et donc de gagner de l’argent. Dans la banlieue de New-York, Ă  New Ark, AeroFarms a créé en 2016 une ferme verticale “aĂ©roponique” de 6 500 m2, dont l’objectif est de produire 1 000 tonnes de choux et de salade par an. Elle utilise pour cela des milliers de capteurs et des algorithmes pour savoir en temps rĂ©el si une plante a besoin ou non d’ĂȘtre alimentĂ©e en nutriments. MĂȘme l’éclairage est rĂ©glĂ© pour apporter la longueur d’ondes optimale pour la croissance des lĂ©gumes. Ces projets d’agriculture urbaine, verticaux ou non, permettent de “rĂ©habiliter des quartiers, de revitaliser des zones dĂ©favorisĂ©es ou laissĂ©es Ă  l’abandon, de mettre Ă  profit des surfaces inutilisĂ©es”, observe le cabinet PwC. Mais le concept des fermes urbaines a aussi pour objectif de crĂ©er, dans les prochaines dĂ©cennies, des “villes rĂ©silientes ». Capables demain de rĂ©sister Ă  une grande diversitĂ© de menaces, des catastrophes climatiques aux pandĂ©mies, selon la FAO. À noter que les projets de villes “auto-suffisantes” concernent aussi l’énergie. Ainsi, les fermes verticales contribueront Ă©galement, pour la plupart, Ă  en produire grĂące Ă  des panneaux solaires. Mais des villes comme Chicago et New-York vont plus loin et dĂ©veloppent en parallĂšle des rĂ©seaux d’électricitĂ© “intelligents”, alimentĂ©s par les habitants eux-mĂȘmes, grĂące Ă  la blockchain. Barcelone, de son cĂŽtĂ©, a créé sa propre compagnie d’électricitĂ©. Mais Ă  terme, les projets visant Ă  parvenir Ă  l’auto-suffisance, en tout cas alimentaire, risquent selon certains de se retrouver face Ă  un mur. “L’agriculture urbaine ne pourra jamais entiĂšrement nourrir les villes. L’hydroponie est intĂ©ressante, mais elle est surtout utile lĂ  oĂč la terre fait dĂ©faut, comme Ă  Singapour. En Europe, l’auto-suffisance n’est pas un sujet : la ville n’a jamais Ă©tĂ© conçue comme un isolat, sans lien avec l’extĂ©rieur. Elle est, par nature, Ă©troitement liĂ©e aux campagnes. Pour produire beaucoup, mieux vaut le faire dans le sol, donc pas dans les villes. Les fermes verticales peuvent avoir des fonctions productives, mais penser que l’on sera autonomes grĂące Ă  cela, c’est une utopie”, tranche Sylvain Grisot. Directeur intervention et politiques publiques au Laboratoire sur l’agriculture urbaine de Dunham, au QuĂ©bec, Jean-Philippe Vermette souligne les limites de l’agriculture urbaine : “les fermes verticales produisent essentiellement des lĂ©gumes verts, et ne reprĂ©sentent que 1 % de l’alimentation des citadins, qui consomment surtout des cĂ©rĂ©ales, de la viande et des fĂ©culents
 On serait loin de l’autosuffisance avec la seule agriculture verticale. Du moins tant que les gens ne mangeront pas autrement.” Si l’agriculture urbaine “rĂ©pond aux attentes des consommateurs plus soucieux de la provenance et de la maniĂšre dont est produite leur alimentation, certains dĂ©fis freinent encore son dĂ©veloppement. Cette agriculture alternative a besoin d’ĂȘtre mieux soutenue, et cela passe par un plus grand investissement de nos gouvernements pour rĂ©duire l’écart des prix entre les produits issus d’une agriculture industrielle et ceux d’une agriculture raisonnĂ©e, qui restent encore chers”, ajoute-t-il. Pour Christine Aubry, ingĂ©nieure Ă  l’Inra, les fermes verticales devront, demain, ĂȘtre utilisĂ©es pour rĂ©pondre Ă  des besoins prĂ©cis, selon les pays. “À Singapour, c’est le gain de place. Mais en France, oĂč l’on n’est pas en situation de pĂ©nurie, elles auront d’autres fonctions : crĂ©er du lien social, favoriser la biodiversitĂ©, stocker du carbone”.đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·đŸ‡«đŸ‡·â€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžâ€ïžđŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸ™đŸžđŸžđŸžđŸž

10 months ago | 1