Imaginez une ancienne première dame vivant dans le luxe, se plaignant de l’occupation de sa ferme par des militaires, alors que l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) pleure 16 millions de vies perdues dans une guerre liée à son mari. Marie Olive Lembe Kabila, épouse de l’ex-président Joseph Kabila, a dénoncé l’« occupation illégale » de la ferme de Kundelungu par les Forces Armées de la RDC (FARDC). Mais face à une tragédie humaine aussi massive, comment peut-elle comparer la perte de quelques vaches à des millions de morts ? Cette analyse explore une affaire qui révèle un fossé choquant entre l’élite et le peuple congolais.
La RDC, riche en ressources, est déchirée par des décennies de guerre, de corruption et de mauvaise gouvernance. Depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en 2019, les tensions avec Joseph Kabila, président de 2001 à 2019, s’intensifient. Accusé de soutenir les rebelles M23, responsables d’atrocités à Goma et Bukavu, Kabila reste dans l’ombre tandis que sa femme, Marie Olive, se focalise sur la perte de biens matériels. L’affaire de la ferme de Kundelungu, loin d’être une simple dispute, symbolise l’indifférence d’une élite face à la souffrance de millions de Congolais victimes des conflits dans l’est.
Marie Olive a récemment accusé les FARDC d’envahir la ferme de Kundelungu sans autorisation, pillant ordinateurs, téléphones et abattant des vaches. Elle a aussi dénoncé une perquisition à Kinshasa, dans une propriété des Kabila, qualifiant ces actes de « vol » et de « torture morale ». Les autorités affirment que ces opérations visent à récupérer du matériel militaire potentiellement caché par la famille. Pendant ce temps, l’est de la RDC reste un enfer : depuis 2003, 16 millions de personnes ont péri, 7 millions sont déplacées, et le M23, soutenu selon Tshisekedi par Kabila, intensifie ses attaques en 2025.
Pourquoi Marie Olive agit-elle ainsi ? Certains y voient une tentative de détourner l’attention des accusations contre son mari, toujours influent via son parti, le PPRD, suspendu en avril 2025 pour « haute trahison ». Sous Kabila, la corruption et les violations des droits humains ont prospéré, tandis que sa famille amassait terres et entreprises. Face aux plaintes de Marie Olive, les Congolais, marqués par la pauvreté et les massacres, s’indignent : comment ose-t-elle parler de « torture » quand des millions souffrent dans des camps de réfugiés ?
Les partisans de Kabila dénoncent une chasse aux sorcières par Tshisekedi, arguant que les perquisitions manquent de preuves et que Marie Olive est une victime collatérale. Mais ce discours peine à convaincre face à l’ampleur de la crise dans l’est. Sur les réseaux sociaux, la colère explose : les Congolais exigent justice, non seulement pour les 16 millions de morts, mais pour un système qui privilégie les élites. L’affaire de Kundelungu incarne ce contraste brutal entre le luxe des Kabila et la misère des déplacés de Goma.
En définitive, les propriétés des Kabila, aussi vastes soient-elles, ne pèsent rien face aux vies perdues. Marie Olive, en se lamentant sur ses biens, semble ignorer la douleur d’un peuple ravagé par la guerre. Tshisekedi, sous pression, doit naviguer entre justice et risque d’escalade politique. Cette affaire ne concerne pas seulement une ferme : elle met à nu les fractures d’un pays où l’élite prospère tandis que le peuple souffre. Abonnez-vous pour plonger plus loin dans cette crise qui secoue la RDC. #RDC, #Kabila, #M23, #Tshisekedi, #Congo @https://youtu.be/qpa2wzx_qjw
Africa Flashes
Imaginez une ancienne première dame vivant dans le luxe, se plaignant de l’occupation de sa ferme par des militaires, alors que l’est de la République Démocratique du Congo (RDC) pleure 16 millions de vies perdues dans une guerre liée à son mari. Marie Olive Lembe Kabila, épouse de l’ex-président Joseph Kabila, a dénoncé l’« occupation illégale » de la ferme de Kundelungu par les Forces Armées de la RDC (FARDC). Mais face à une tragédie humaine aussi massive, comment peut-elle comparer la perte de quelques vaches à des millions de morts ? Cette analyse explore une affaire qui révèle un fossé choquant entre l’élite et le peuple congolais.
La RDC, riche en ressources, est déchirée par des décennies de guerre, de corruption et de mauvaise gouvernance. Depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Tshisekedi en 2019, les tensions avec Joseph Kabila, président de 2001 à 2019, s’intensifient. Accusé de soutenir les rebelles M23, responsables d’atrocités à Goma et Bukavu, Kabila reste dans l’ombre tandis que sa femme, Marie Olive, se focalise sur la perte de biens matériels. L’affaire de la ferme de Kundelungu, loin d’être une simple dispute, symbolise l’indifférence d’une élite face à la souffrance de millions de Congolais victimes des conflits dans l’est.
Marie Olive a récemment accusé les FARDC d’envahir la ferme de Kundelungu sans autorisation, pillant ordinateurs, téléphones et abattant des vaches. Elle a aussi dénoncé une perquisition à Kinshasa, dans une propriété des Kabila, qualifiant ces actes de « vol » et de « torture morale ». Les autorités affirment que ces opérations visent à récupérer du matériel militaire potentiellement caché par la famille. Pendant ce temps, l’est de la RDC reste un enfer : depuis 2003, 16 millions de personnes ont péri, 7 millions sont déplacées, et le M23, soutenu selon Tshisekedi par Kabila, intensifie ses attaques en 2025.
Pourquoi Marie Olive agit-elle ainsi ? Certains y voient une tentative de détourner l’attention des accusations contre son mari, toujours influent via son parti, le PPRD, suspendu en avril 2025 pour « haute trahison ». Sous Kabila, la corruption et les violations des droits humains ont prospéré, tandis que sa famille amassait terres et entreprises. Face aux plaintes de Marie Olive, les Congolais, marqués par la pauvreté et les massacres, s’indignent : comment ose-t-elle parler de « torture » quand des millions souffrent dans des camps de réfugiés ?
Les partisans de Kabila dénoncent une chasse aux sorcières par Tshisekedi, arguant que les perquisitions manquent de preuves et que Marie Olive est une victime collatérale. Mais ce discours peine à convaincre face à l’ampleur de la crise dans l’est. Sur les réseaux sociaux, la colère explose : les Congolais exigent justice, non seulement pour les 16 millions de morts, mais pour un système qui privilégie les élites. L’affaire de Kundelungu incarne ce contraste brutal entre le luxe des Kabila et la misère des déplacés de Goma.
En définitive, les propriétés des Kabila, aussi vastes soient-elles, ne pèsent rien face aux vies perdues. Marie Olive, en se lamentant sur ses biens, semble ignorer la douleur d’un peuple ravagé par la guerre. Tshisekedi, sous pression, doit naviguer entre justice et risque d’escalade politique. Cette affaire ne concerne pas seulement une ferme : elle met à nu les fractures d’un pays où l’élite prospère tandis que le peuple souffre. Abonnez-vous pour plonger plus loin dans cette crise qui secoue la RDC. #RDC, #Kabila, #M23, #Tshisekedi, #Congo @https://youtu.be/qpa2wzx_qjw
10 hours ago | [YT] | 0