Comme dirait Carl Gustave Jung " La vie commence à 40 ans "❤❤❤❤❤
1 week ago | 10
Merci Julie pour ce magnifique bilan de vos 40 années passées avec toute votre rage et volonté de vivre de belles aventures encore et encore. Vous avez un don indéniable d'écriture et du verbe merci pour ces magnifiques partages de vos coups de cœur comme vos coups de gueule entre âmes hypersensibles on se comprend ! Heureuse de vous connaître au travers de vôtre chaîne que je partage assez souvent et qui touche la plupart des âmes avec qui j'échange.. Merci et restez comme vous êtes une âme libre et magnifique ! 🌟🦄🌈🤍💜💙💚
1 week ago | 9
Bonjour Julie Mais vous êtes encore si jeune, si lumineuse!! Vous avez encore tant de temps devant vous pour vivre vos rêves pleurer , aimer encore, être encore émerveillée par la beauté qui vous entoure nous émerveiller de la belle âme que vous êtes!! est t-il dejà temps de juger de votre vie?? de douter de votre avenir? J'ai bientôt 77 ans et je n'ai rien compris de ce qui m'est tombé dessus depuis tout ce temps Je me regarde et ne comprends souvent pas cet "autre" qui m'a amené jusque là , cabossé "à l'intérieur comme à l'extérieur? Alors comme le Petit Prince et l'Alchimiste;j'ai regardé le ciel et le me suis dit << peut être la-haut, dans tout ce bleu , derrière cette ligne d'horizon ,ferai-je de belles découvertes? de belles rencontres?>> Alors j ai appris à voler, en avion, en parachute, mais on finit toujours par retomber en passant pas de gros nuages noirs qui vous secouent et gare au retour sur terre! Puis j 'ai appris à naviguer , à parcourir les mers en silence avec un voilier mais la mer est exigeante et colérique(je n'aime pas les colères) et le retour au rivage est parfois rude J a'i fini par prendre mon baton de pélerin en choisissant les sentiers les plus perdus me "régalant de longues discussions avec le berger perdu au milieu de nulle part, de la découverte de la prochaine halte et son lot de rencontres .. ou pas.; je rêve de "m'effacer" doucement un jour sur mon chemin, loin de ces gens "civilisés" qui vous proposent si gentiment leur place assise dans le metro ou le bus et de toute cette condescendance mal cachée des plus jeunes ou des vieux grincheux qui vous disent "de mon temps" je suis resté un enfant dans un corps qui devient " vieux" et commence à protester, et, comme les oiseaux, j 'irai me cacher un jour pour mourir les yeux dans les étoiles; En attendant,Julie vous êtes une main qui nous aide à nous relever quand nous trébuchons vos mots sont un doux encouragement Merci de tout coeur
1 week ago (edited) | 9
C'est magnifique parce que tellement vrai. 40 ans, c'est enfin le début de notre vraie vie. Merci de l'avoir si bien exprimé. Gratitude infinie ❤️❤️🦋🦋
1 week ago | 4
C’est sublime et ce n’est que le ✨Quart du temps le ruissèlement de la source que vous êtes le souffle de la VIE ✨🕊
1 week ago | 2
… et après avoir lu ce magnifique texte, j’écoute simplement mon cœur battre.
1 week ago | 2
Magnifique com dab... , idem hier le 17 Octobre ..... Plein de bonheur à vous, à nous ✨💕✨. Merci 🙏 pour ce beau texte où je me retrouve une fois de plus.... 🌸🕊️🌸☀️💕 À la vie, à l'amour, aux cœurs cabossés mais toujours battan
1 week ago (edited) | 3
J’adore votre plume. Moi aussi j’ai bientôt 40 ans et je me retrouve tellement dans vos mots. Votre texte m’a ému par tout ce qu’il a fait résonner en moi. Bref, j’ai 40 ans aussi et je vous remercie.
1 week ago | 1
Quel beau texte et cadeau pour toi même, et donc pour chacun, que ce texte simple, mais si profond. Merci.
1 week ago | 2
Tout est si vrai. Et plus on avance, plus on est compréhensif avec soi-même. Cela prend encore une autre dimension. 🙏
1 week ago | 2
Le bonheur se trouve dans les petites choses ❤ Merci Julie d’être qui tu es, tu es merveilleuse, merci de me faire vivre de belle émotions et ressentis à travers tes fabuleux partages. Merci pour ce chouette partage authentique humaine qui me parle (j’ai 42ans et je reviens aux choses simples de la vie ). Belle Vie à T❤I
1 week ago (edited) | 2
Chère Julie, Quel âge de tout les possibles.🎼🎵🪄🔥 L'homme est le fils des obstacles selon un proverbe chinois. Il est aussi et surtout le fils de ces collisions fortuites de ces jonctions fulgurantes, de ces éclats " D'ÉVEIL " dont crépite la VIE, quand l'âme est aux aguets !!! ❤ La votre ❤ C.Si
1 week ago | 1
Bref tu es comme moi tout e.n etant unique .je t ame depuis toujour je t aime eternelnement mille an et un jour un jour est millne ans
1 week ago | 0
Julie Dratwiak - Le Jardin des Oeuvriers
Bref, j’ai 40 ans.
Bref.
J’ai 40 ans.
Enfin presque… enfin si, quand même.
C’est l’âge où tu commences à dire “bref” à la fin de toutes tes phrases,
parce que dire “bref”,
c’est une manière douce de dire :
« J’ai compris, j’ai vécu, j’ai la flemme d’en rajouter. »
40 ans c’est aussi l’âge où tu tends ton téléphone à bout de bras pour réussir à lire,
Où ton chargeur est devenu ton cordon ombilical,
Où tu dis : “J’arrête les écrans le soir”,
pour finalement t’endormir avec ton téléphone à dix centimètres de ton visage et « Docteur House » qui tourne toute la nuit.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai arrêté d’essayer de comprendre les gens.
Déjà, je ne me comprends pas toujours moi-même,
alors les autres, c’est devenu du bonus.
Avant, je voulais sauver le monde,
aujourd’hui j’essaie juste de pas m’énerver
quand quelqu’un met son clignotant après avoir tourné.
Je me contente d’aimer, maladroitement peut-être,
et de fermer ma bouche quand je sens que ça servira à rien.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai cru à plein de trucs.
À l’amour, à la fidélité, à la liberté,
à la communication non violente, à la respiration consciente,
au marketing éthique, au karma,
et même, un jour, au mariage…
J’ai cru que le monde allait changer,
que les gens allaient s’écouter,
et que la bienveillance finirait par devenir virale.
Mais non.
C’est le stress qui a gagné la course.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai mal au dos.
Pas à la vie, au dos.
Mais parfois, les deux sont liés.
J’ai mal parce que j’ai porté trop de choses.
Des sacs, des valises, des espoirs, des gens.
Je sais plus très bien lesquels étaient les plus lourds.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai pas réussi à devenir adulte.
Je fais semblant.
Je dis des choses sérieuses avec un ton qui fait croire que j’y crois.
Mais au fond, j’ai toujours le cœur en baskets.
Je parle toute seule quand je range,
je danse dans la cuisine quand personne ne regarde,
je ramasse encore des cailloux qui brillent,
et je me fais des promesses que j’oublie le lendemain.
Je boude toujours un peu quand on me dit « non »,
J’aime tremper mon doigt dans le pot de Nutella,
tracer des prénoms dans le sable,
et m’inventer des histoires avant de m’endormir.
Bref, j’ai grandi dehors, mais pas dedans.
Et franchement, je crois que c’est ce qui me sauve.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai aimé comme on saute sans parachute,
comme on boit au goulot de la vie,
sans se soucier du vertige ni des lendemains.
Et quand je me suis écrasée, j’ai cru que c’était de l’amour.
Bref, j’ai 40 ans et parfois je me regarde dans la glace et je me dis :
« Elle a tenu, cette carne. »
Pas intacte, mais debout.
Un peu comme ces murs de kasbahs :
fissurés, magnifiques, encore pleins de soleil.
Je vois mes cicatrices, mes cernes,
et cette douceur revenue dans mon regard.
J’ai survécu à moi-même.
C’est déjà un sacré exploit.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai compris que la sagesse,
ce n’est pas devenir zen.
C’est juste arrêter de répondre à tout.
Laisser les autres parler, avoir raison,
et aller au restau avec soi-même.
C’est le calme après la tempête,
mais sans promesse de beau temps.
Bref, j’ai 40 ans et je doute toujours,
mais j’ai appris à inviter mes doutes à dîner.
Ils s’assoient, ils râlent, ils critiquent,
et à la fin, ils repartent sans rien casser.
Enfin… pas trop.
Je leur laisse un peu de place,
comme à des vieux potes qu’on ne supporte plus
mais qu’on n’a pas le cœur de virer.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai compris que la vie,
c’est pas une ligne droite.
C’est un labyrinthe, avec des monstres, des mirages,
et parfois des gens merveilleux qui t’aident à retrouver la sortie.
Y’a pas de plan. Pas de GPS.
Juste ton instinct, ton rire, et la foi que, quelque part,
tout ça a un sens.
Bref, j’ai 40 ans et j’ai lâché l’idée d’être parfaite.
Je préfère être vivante.
Parfois brillante, souvent bancale,
toujours en mouvement.
Je suis faite d’essais, de ratés, de recommencements,
et d’un peu de tendresse pour mes propres failles.
Je veux pas qu’on m’admire,
je veux qu’on m’aime comme une chanson un peu fausse
mais qu’on n’arrive pas à oublier.
Bref, j’ai 40 ans et je parle à Dieu.
Pas au Dieu des dogmes ni des sermons,
mais à celui qui se cache dans un sourire,
un silence, un ciel rose au-dessus du désert.
Je lui dis :
« Je ne sais pas où je vais, mais j’avance. »
Et j’entends, quelque part, un rire doux.
Peut-être le sien. Peut-être le mien.
Peut-être que c’est pareil.
Bref, j’ai 40 ans.
Et je crois enfin que le miracle,
c’est juste ça :
être encore là,
debout,
le cœur cabossé mais battant,
et dire merci,
sans raison.
1 week ago | [YT] | 495