Récemment, j'ai été graduée ceinture bleue en Jiu Jitsu Brésilien (BJJ).
Si tu n'y connais rien, c'est un sport de combat qui gradue les élèves de ceinture blanche (débutant), ceinture bleue (après environ 2 ans de pratique régulière), ceinture violette (tu commences à être plutôt bon), ceinture brune (tu es un warrior qui n'a pas abandonné) et ceinture noire (Master level).
Historiquement, le fait que la ceinture devienne de plus en plus sombre reflète l'expérience et la dédication à son Art (on dit qu'il faut environ 10 ans pour devenir expert dans une branche).
Voici 5 leçons que j'ai apprises au travers de ce sport que je peux appliquer autant dans la vie d'entrepreneure que dans les Arts Martiaux :
1. Quand tu "roll" (fais des sparrings), tu n'as pas le droit de demander à une ceinture plus élevée que toi de tourner (ce sont eux, s'ils en ont envie, qui viendront te demander). Cela rappelle que sur un tatami, c'est bel et bien l'expérience qui prône tout le reste et que tu as encore beaucoup de choses à apprendre, mais que si tu as une bonne attitude et que tu show up, les aînés prendront soin de toi.
2. Quand une ceinture plus élevée (surtout si c'est une ceinture noire) te demande de tourner, tu ne peux pas refuser (même si tu es en k.o technique et que tu rêves de frôler les murs). Un mentor choisit ses poulains, pas l'inverse, et ce sont souvent les plus prometteurs qui souffrent le plus aux entraînements (vois-le comme un privilège d'être poussé dans les tranchées de tes limites).
3. J'ai vu des filles pleurer, car "personne" ne voulait tourner avec elles, ou parce que quelqu'un avait été gradué avant elles. Je me suis sincèrement demandé si ces filles, dans la vraie vie, allaient pouvoir survivre (je n'ai pas la réponse à ça, je sais juste que c'est logique qu'en tant que femme tu auras 10x plus à prouver, pour 10x moins de reconnaissance, encore plus dans des sports de combat).
4. Que 90% du job, c'est de venir aux entraînements. C'est impossible de ne pas s'améliorer si tu pratiques de manière régulière quelque chose. Accorde-toi des pauses, mais assure-toi juste que tu reviennes assez rapidement, car tout ce que tu ne pratiques pas : tu perds.
5. Il y a plus de jours où c'est difficile que de jours où tu te sens au top de ta forme. Et ça fait partie du jeu de l'évolution. C'est dans les jours à 10% que tu te construis vraiment, don't skip : donner son meilleur, quand 10% c'est son maximum, ça reste du 100%.
Bonus : le chemin est long, mais au final ce sont tes compagnons de route qui feront toute la différence.
Dis-moi en commentaire ce que tu aurais ajouté :)
Sarah Joy Coach mental et transformationnel
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Sarah Joy [Insights]
Salut la team!
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Si tu n'y connais rien, c'est un sport de combat qui gradue les élèves de ceinture blanche (débutant), ceinture bleue (après environ 2 ans de pratique régulière), ceinture violette (tu commences à être plutôt bon), ceinture brune (tu es un warrior qui n'a pas abandonné) et ceinture noire (Master level).
Historiquement, le fait que la ceinture devienne de plus en plus sombre reflète l'expérience et la dédication à son Art (on dit qu'il faut environ 10 ans pour devenir expert dans une branche).
Voici 5 leçons que j'ai apprises au travers de ce sport que je peux appliquer autant dans la vie d'entrepreneure que dans les Arts Martiaux :
1. Quand tu "roll" (fais des sparrings), tu n'as pas le droit de demander à une ceinture plus élevée que toi de tourner (ce sont eux, s'ils en ont envie, qui viendront te demander). Cela rappelle que sur un tatami, c'est bel et bien l'expérience qui prône tout le reste et que tu as encore beaucoup de choses à apprendre, mais que si tu as une bonne attitude et que tu show up, les aînés prendront soin de toi.
2. Quand une ceinture plus élevée (surtout si c'est une ceinture noire) te demande de tourner, tu ne peux pas refuser (même si tu es en k.o technique et que tu rêves de frôler les murs). Un mentor choisit ses poulains, pas l'inverse, et ce sont souvent les plus prometteurs qui souffrent le plus aux entraînements (vois-le comme un privilège d'être poussé dans les tranchées de tes limites).
3. J'ai vu des filles pleurer, car "personne" ne voulait tourner avec elles, ou parce que quelqu'un avait été gradué avant elles. Je me suis sincèrement demandé si ces filles, dans la vraie vie, allaient pouvoir survivre (je n'ai pas la réponse à ça, je sais juste que c'est logique qu'en tant que femme tu auras 10x plus à prouver, pour 10x moins de reconnaissance, encore plus dans des sports de combat).
4. Que 90% du job, c'est de venir aux entraînements. C'est impossible de ne pas s'améliorer si tu pratiques de manière régulière quelque chose. Accorde-toi des pauses, mais assure-toi juste que tu reviennes assez rapidement, car tout ce que tu ne pratiques pas : tu perds.
5. Il y a plus de jours où c'est difficile que de jours où tu te sens au top de ta forme. Et ça fait partie du jeu de l'évolution. C'est dans les jours à 10% que tu te construis vraiment, don't skip : donner son meilleur, quand 10% c'est son maximum, ça reste du 100%.
Bonus : le chemin est long, mais au final ce sont tes compagnons de route qui feront toute la différence.
Dis-moi en commentaire ce que tu aurais ajouté :)
Sarah Joy
Coach mental et transformationnel
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6 months ago | [YT] | 2