Y'a quelques mois je me suis lancé un défi farfelu :
Partir solo en Malaisie où je connais personne, puis m’enfermer une semaine à l’hôtel pour écrire + filmer 35 vidéos (5 par jour)
« Comme ça c’est plié pour plusieurs mois » me disais-je.
Sauf que... ça a (à moitié) foiré.
J’ai bien réussi à filmer mes 35 vidéos.
Mais les galères ont commencé à mon retour en Thaïlande (et ont duré + de 2 mois).
Je me retrouve avec 1244 minutes de rushs dans les bras.
et après 2 semaines de montage bête et méchant… je n’ai finalisé que 16 vidéos sur 35.
Mon cerveau commence à saturer, donc je mets tout sur pause et commence à publier les premières vidéos (la plupart sur ma chaîne business).
Les semaines passent, je me focus sur TinyPages… mais je porte toujours cette charge mentale des 19 vidéos pas encore terminées.
Comme un gros sac de patates que je dois me trimballer partout avec moi.
J’ai envie de passer à autre chose, je me sens déconnecté de ces vidéos. Mais tant que je procrastine elles continuent de me peser sur la conscience.
Puis la semaine dernière j’en ai eu marre.
J’ai tout supprimé.
Et wow ça fait un bien fou.
Laisser traîner un projet inachevé, c’est comme garder une app ouverte en arrière-plan qui pompe la mémoire vive de ton cerveau.
Avec le temps ça devient une charge mentale invisible qui t'épuise à petit feu. Tu veux tourner la page, mais tu te sens coincé dans un chapitre précédent.
Pour retrouver l’esprit léger 1 solution = fermer la boucle.
Terminer ou abandonner… mais surtout décider.
Perso j’ai abandonné sans culpabilité.
Souvent la meilleure manière de régler un problème, c’est juste de décider que ce n’est pas un problème.
Maintenant je suis 100% focus sur de nouveaux objectifs et j'ai retrouvé une clarté mentale exceptionnelle.
Depuis cette expérience, je ne crois plus au batching de masse (= produire une quantité astronomique de vidéos en un temps record)
Le problème c’est que tu endettes ton Toi-Futur avec une montagne de taf
Écrire et filmer 35 vidéos c’est même pas la moitié du chemin : il faut encore monter, exporter, uploader, faire la miniature, le titre…
D’habitude j’aime faire tout ça – mais 35 fois d’affilée c’est l’enfer, je me sentais comme Chaplin dans Les Temps Modernes à serrer des boulons non-stop.
« Mais Emilio, délègue bordel !! » → pas envie, j’aime gérer mon process créatif de A à Z.
Puis franchement : quand tu sors une vidéo tournée y’a 3 mois, tu te sens déconnecté. Tu es déjà passé à autre chose.
Donc désormais je bosse en flux tendu.
Et si tu veux pas te prendre la tête, je te conseille de faire pareil.
Produire en masse, c’est tentant.
Mais si ça te crame le cerveau + te déconnecte du présent... ça vaut pas le coup.
Le créateur minimaliste partage ses idées sur le moment, comme du poisson frais pêché le jour même 🐟
Emilio Abril
Pourquoi j’ai supprimé ces 19 vidéos ?
Y'a quelques mois je me suis lancé un défi farfelu :
Partir solo en Malaisie où je connais personne, puis m’enfermer une semaine à l’hôtel pour écrire + filmer 35 vidéos (5 par jour)
« Comme ça c’est plié pour plusieurs mois » me disais-je.
Sauf que... ça a (à moitié) foiré.
J’ai bien réussi à filmer mes 35 vidéos.
Mais les galères ont commencé à mon retour en Thaïlande (et ont duré + de 2 mois).
Je me retrouve avec 1244 minutes de rushs dans les bras.
et après 2 semaines de montage bête et méchant… je n’ai finalisé que 16 vidéos sur 35.
Mon cerveau commence à saturer, donc je mets tout sur pause et commence à publier les premières vidéos (la plupart sur ma chaîne business).
Les semaines passent, je me focus sur TinyPages… mais je porte toujours cette charge mentale des 19 vidéos pas encore terminées.
Comme un gros sac de patates que je dois me trimballer partout avec moi.
J’ai envie de passer à autre chose, je me sens déconnecté de ces vidéos. Mais tant que je procrastine elles continuent de me peser sur la conscience.
Puis la semaine dernière j’en ai eu marre.
J’ai tout supprimé.
Et wow ça fait un bien fou.
Laisser traîner un projet inachevé, c’est comme garder une app ouverte en arrière-plan qui pompe la mémoire vive de ton cerveau.
Avec le temps ça devient une charge mentale invisible qui t'épuise à petit feu. Tu veux tourner la page, mais tu te sens coincé dans un chapitre précédent.
Pour retrouver l’esprit léger 1 solution = fermer la boucle.
Terminer ou abandonner… mais surtout décider.
Perso j’ai abandonné sans culpabilité.
Souvent la meilleure manière de régler un problème, c’est juste de décider que ce n’est pas un problème.
Maintenant je suis 100% focus sur de nouveaux objectifs et j'ai retrouvé une clarté mentale exceptionnelle.
Depuis cette expérience, je ne crois plus au batching de masse (= produire une quantité astronomique de vidéos en un temps record)
Le problème c’est que tu endettes ton Toi-Futur avec une montagne de taf
Écrire et filmer 35 vidéos c’est même pas la moitié du chemin : il faut encore monter, exporter, uploader, faire la miniature, le titre…
D’habitude j’aime faire tout ça – mais 35 fois d’affilée c’est l’enfer, je me sentais comme Chaplin dans Les Temps Modernes à serrer des boulons non-stop.
« Mais Emilio, délègue bordel !! »
→ pas envie, j’aime gérer mon process créatif de A à Z.
Puis franchement : quand tu sors une vidéo tournée y’a 3 mois, tu te sens déconnecté. Tu es déjà passé à autre chose.
Donc désormais je bosse en flux tendu.
Et si tu veux pas te prendre la tête, je te conseille de faire pareil.
Produire en masse, c’est tentant.
Mais si ça te crame le cerveau + te déconnecte du présent... ça vaut pas le coup.
Le créateur minimaliste partage ses idées sur le moment, comme du poisson frais pêché le jour même 🐟
Pour recevoir ma prise du jour chaque matin par mail : emilio.tinypages.co/
– Emilio (le pêcheur du village)
8 months ago | [YT] | 77