Africa Flashes

Les récentes indignations face à l’accord minier entre la RDC et les États-Unis semblent bien opportunistes. Pendant des décennies, le Congo a été déchiré par des conflits, des massacres et une exploitation brutale, dans l’indifférence générale. Aucun mouvement, aucun hashtag, aucun cri d’alarme n’a retenti. Aujourd’hui, alors que le Congo cherche à reprendre le contrôle de ses ressources pour protéger son peuple, les critiques fusent. Cet accord, bien qu’imparfait, marque un tournant : pour la première fois, le Congo participe activement à la définition de son avenir, et cela dérange.

Ce qui agace, c’est clair : certains ne profitent plus du chaos. Quand les minerais congolais étaient pillés discrètement, tout le monde fermait les yeux. Mais dès que le Congo agit ouvertement, cela devient un problème. Cette hypocrisie est flagrante. Le Congo n’a pas besoin de la permission d’autrui pour avancer. Après des siècles de souffrances silencieuses, la RDC affirme sa souveraineté. Cet accord, centré sur le cobalt et le lithium, essentiels à la révolution verte, est un pas vers un avenir où les Congolais bénéficieront enfin de leurs richesses.

Le Congo possède plus de 70 % des réserves mondiales de cobalt, crucial pour les batteries des smartphones, ordinateurs et véhicules électriques, ainsi que d’immenses gisements de lithium, cuivre et uranium, estimés à 24 000 milliards de dollars. Pourtant, cette richesse n’a jamais profité aux Congolais. À Kolwezi, les mineurs artisanaux travaillent dans des conditions inhumaines pour quelques dollars par jour. À Goma, les violences des groupes armés persistent. Cet accord avec les États-Unis pourrait changer la donne, en finançant écoles, hôpitaux et routes, tout en envoyant un message fort : le Congo n’est plus à vendre.

Les critiques, bien que légitimes, révèlent une double norme. L’extraction minière cause des dégâts environnementaux et sociaux, comme la pollution des rivières et le déplacement de communautés. Mais rejeter cet accord sans alternative condamne le Congo au statu quo : un pays riche avec un peuple pauvre. Pendant des décennies, la Chine a dominé le secteur minier congolais, contrôlant 80 % de la production de cobalt raffiné, souvent au prix de dettes écrasantes. Aujourd’hui, sous l’administration Trump en 2025, les États-Unis entrent en jeu, et le Congo, dirigé par Félix Tshisekedi, y voit une chance de diversifier ses partenaires et de renforcer sa sécurité face aux rebellions comme le M23.

Cet accord dépasse la simple question des minerais : c’est une bataille pour le récit. Le Congo refuse d’être vu comme un pays maudit. À travers sa culture vibrante et son esprit indomptable, il se positionne comme un acteur, pas une victime. Les inquiétudes sur l’environnement et l’équité doivent être entendues, mais le Congo ne peut plus attendre. Il doit saisir cette opportunité pour construire un avenir où ses ressources servent son peuple, tout en restant vigilant pour éviter que seules les élites en profitent.

En somme, cet accord est un défi au monde : reconnaître le Congo comme un partenaire égal. Ce n’est pas parfait, mais c’est un début. Le Congo réécrit son histoire, et si cela dérange, tant mieux. Cette vidéo plonge dans les luttes et les espoirs d’un pays en pleine transformation. Abonnez-vous, partagez, et amplifiez les voix congolaises. Le temps du Congo est venu. #RDC, #Cobalt, #Lithium, #Souveraineté, #RévolutionVerte @https://youtu.be/rkkozZI3i6M

4 days ago | [YT] | 6