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Chers curieux, chères curieuses,

À l’heure où tant de cœurs battent sous l’effroi, où des enfants meurent sous les décombres — non seulement des bombes, mais de la famine, de l’indifférence, du silence, il nous faut plus que jamais réapprendre à écouter ce qui, en nous, demeure vivant.

Dans 'Un historien à Gaza' (Les Arènes éditions), Jean-Pierre Filiu* raconte ce qu’il a vu, vécu, documenté...
À Gaza, plus de 16 000 enfants ont été tués.
Des amputations sans anesthésie.
Des morts par hypothermie, faute de tente ou de feu.
Des bébés qui meurent dans les bras de leurs mères, le corps glacé dans la nuit.
Et partout, l’odeur fétide des cloaques —des flaques de boue noire que l’humidité empêche d’assécher, mêlant misère, froid et putréfaction.
La gale, la rougeole, la coqueluche, la méningite — tout est revenu.On parle de plus de 58 000 morts — dont plus de 30 % d’enfants —, sans compter les corps ensevelis, brûlés ou disparus. Chaque jour depuis le 7 octobre 2023, dix enfants sont amputés — d’une ou deux jambes.**
Des drones protègent des gangs mafieux pour piller l’aide humanitaire.

Et dans ce qui ne peut même plus être qualifié de guerre, tant il n’y a pas d’affrontement militaire mais l’écrasement méthodique d’une population civile, les journalistes sont devenus des cibles.
Le gilet "Presse" ne les protège plus, il les désigne. Beaucoup de ceux que Jean-Pierre Filiu a rencontrés ont été tués. L’accès à Gaza est totalement interdit à la presse internationale — un fait sans précédent dans l’histoire des conflits modernes...avec la complicité passive d’une communauté internationale muette.

L’énumération des plaies donne le vertige...Et pourtant, le monde regarde ailleurs.

Gaza n’est pas seulement une tragédie. C’est devenu un laboratoire de l’inhumain.
On y teste jusqu’où une population civile peut être humiliée, affamée, déplacée — sans provoquer de sursaut.

Ce n’est pas un chaos aveugle :c’est un système de déshumanisation, organisé, assumé, exportable.

Et face à cela, que nous reste-t-il ?
Notre capacité à ressentir.
À rester humain.
À refuser l’indifférence.
Votre cœur bat cent mille fois par jour. Inlassablement.
Mais ce n’est pas un simple muscle automatique.
C’est un organe sensible, intelligent, traversé de mémoire et d’émotions.
Il possède son propre système nerveux — plus de 40 000 neurones.
Il envoie plus d’informations au cerveau qu’il n’en reçoit.
On l’appelle parfois le petit cerveau du cœur.
Ce cœur-là pense.
Il ressent.
Il se souvient.
Et surtout, il entre en résonance.
Dans une boîte de culture, deux cellules cardiaques prélevées sur deux cœurs humains différents,
mises côte à côte, se mettent à battre à l’unisson.
Sans se toucher.
Juste par proximité.
C’est cela, aussi, être humain : ressentir l’autre, même dans le silence. Même dans l’invisible.

Notre époque bruisse de colères, de vengeances, d’injustices qui se répètent en boucle.
On parle beaucoup de punir, rarement de comprendre.
On confond la justice avec la vengeance, la force avec la brutalité, le silence avec la paix.

Et surtout, on hiérarchise la souffrance, comme si certaines douleurs valaient davantage que d’autres.
Comme si la mémoire des victimes d’hier pouvait justifier les violences d’aujourd’hui.
En sacralisant certaines mémoires, on en efface d’autres.
En hiérarchisant les douleurs, on rend invisibles des peuples entiers.

« Le sang se lave avec les larmes, non avec le sang. »
— Paul Lombard, avocat, 1976

Ce que Paul Lombard disait à la barre d’un procès, ce que Robert Badinter défendit en 1977 pour abolir la peine de mort, c’est ce que nous devons porter aujourd’hui : une justice du cœur.
Une justice qui commence là où le cœur reste ouvert.
Une justice qui n’imite pas la barbarie.
Mais qui reste fidèle à ce que nous avons d’humain.

Aujourd’hui, nous avons besoin d’une justice du cœur. D’un courage sensible.
D’une pensée qui ne soit pas seulement rationnelle, mais émotive, intuitive, reliée.

Ce n’est pas du pathos. C’est de la biologie. C’est la vérité du vivant.

Notre cœur n’est pas une pompe. C’est un lieu de discernement.
Et peut-être, dans les moments les plus sombres, notre ultime boussole.

Alors même si, à notre échelle, nous croyons ne rien pouvoir faire… Gardons-nous de l’indifférence.

Merci pour votre lecture, votre confiance, et votre fidélité,

Amal Dadolle – Fondatrice de BloomingYou

*Jean-Pierre Filiu, professeur des universités en histoire du Moyen Orient à Science Po Paris et ancien diplomate, a réussi à entrer à Gaza en décembre 2024, alors que les journalistes étrangers y sont interdits.
**(Source : ONU, 15 juillet 2025)

NB : L'auteur verse l'intégralité des droits du livre 'Un historien à Gaza' à Médecins sans frontières (MSF) pour son action à Gaza.

📖 Pour celles et ceux qui souhaitent mieux comprendre le fonctionnement du cœur et ce qu’il peut nous apprendre sur l’humain, vous pouvez lire cet article :
👉 Votre cœur, ce héros invisible sur : www.bloomingyou.fr/votre-coeur-ce-heros-invisible/

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3 months ago | [YT] | 19

BloomingYou

Ce que j’ai appris hier, contredit ce qu’on m’a enseigné avant-hier.
Et demain, peut-être, je penserai encore autrement.
Il y a des jours où je me sens chercheuse.
Pas dans un labo.
Mais dans mon corps.
Dans ce qui me traverse quand j’écoute quelqu’un parler avec une telle précision du vivant qu’il m’en redonne l’intelligence.

🎙️ Ce moment-là, je l’ai vécu lors du Congrès international de Fasciathérapie, organisé en partenariat avec FasciaFrance et le CERAP : centre d'études et de recherches appliquées en psychopédagogie de la perception.

J’y ai rencontré le Dr JEAN CLAUDE GUIMBERTEAU, chirurgien plasticien, pionnier dans l’exploration du fascia.
Il dit :
« Le fascia n’est pas un organe. C’est ce qui vous tient debout. Ce qui vous relie. Ce qui bouge avec vous. »

Et tout bascule.
On comprend que pendant des siècles, la médecine occidentale a observé le vivant en disséquant des morts.
Que ce qu’on appelait "tissu de remplissage" était en réalité la trame fondatrice.
Ce que l’on croyait accessoire, ce tissu jeté, gratté pendant les opérations, est en réalité le cœur même de la structure.
Un réseau fibrillaire qui relie, qui soutient, qui informe.
Et qui parle.
Quand il bouge, les cellules bougent.
Quand il se tend, la forme se transforme.

Et là, je me suis sentie chercheuse. Plus à l’écoute que dans le savoir.
Plus près du mystère que de la certitude.
Plus vivante.

🎥 Écoutez cet échange vivifiant :
👉 https://youtu.be/3ASVWt_XJd8
📖 Et sur BloomingYou :
👉 www.bloomingyou.fr/fascia-la-structure-oubliee-qui…

Parce que parfois, la science ne progresse pas en découvrant.
Mais en désapprenant.

4 months ago | [YT] | 55

BloomingYou

Ce jour-là, j’avais oublié mes lunettes.
J’étais prête à emprunter n’importe quelle paire, même celles du voisin sauf que… c’était pire 😅
Heureusement, j’avais bien le livre en tête, et j’ai réussi à déchiffrer mes notes tant bien que mal.
À la fin de l’entretien, c’était comme si mes yeux avaient couru un marathon.

🔊 Nouveau podcast BloomingYou – Et si on repensait complètement l’hygiène?

🎙 Hygiéniste hospitalier depuis 30 ans, Christophe Mercier-Tellier vient bousculer toutes nos idées reçues :
➡️ Non, la propreté n’est pas synonyme d’hygiène.
➡️ Oui, certains produits « ménagers » libèrent des composés cancérigènes dans nos maisons.
➡️ Et non, un désinfectant qui tue 99,9% des bactéries n’est pas forcément notre allié santé.

Dans son livre L’hygiène, c’est la santé ! (HarperCollins, 2025), Christophe explique par exemple que :
« Une utilisation régulière de certains produits ménagers est aussi nocive que de fumer un paquet par jour. » (Étude publiée dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine)

Mais l’objectif n’est pas de faire peur. C’est d’apprendre à faire mieux.
✔️ Choisir un savon qui respecte notre microbiote.
✔️ Réduire les biocides inutiles.
✔️ Revenir à des gestes simples mais puissants.

🎧 Un épisode pour reprendre le pouvoir sur notre environnement quotidien un peu moins de mousse, beaucoup plus de conscience.

Voici le lien Youtube : https://youtu.be/-FIR8fH7Vgc?si=2Lf2L...
Et BloomingYou : www.bloomingyou.fr/hygiene-ce-que-la-science-dit-e…

4 months ago | [YT] | 24

BloomingYou

📚 La pause n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Et je le sais d’expérience.

J’ai rencontré le Dr Inge Declercq pour parler de son livre "Quand votre cerveau dit pause" . Un livre qui n’est pas un simple guide. C’est un appel à ralentir. À reprendre le contrôle sur un mode de vie qui nous épuise.

Vous l’avez sûrement déjà conseillé à un ami, un collègue ou même à vous-même : prends une pause. Mais souvent, cette pause culpabilise. Elle semble contre-culturelle. Comme si ralentir, c’était déjà perdre.

Et pourtant c’est une neurologue qui le dit : sans pause, votre cerveau s’épuise, vos décisions s’obscurcissent. Et au-delà de ça, vos neurones en paient le prix. La surcharge chronique ne fait pas que nous épuiser. Elle attaque notre clarté mentale et notre vitalité neuronale.

💡 Dans cet échange, nous avons parlé des micro-pauses, de la chronobiologie, de la lumière du matin. De tous ces leviers simples qui font la différence entre la survie et la performance lucide.

🎙️ Dans un monde où l’agenda est roi, Inge nous apprend à dire non. À sculpter des moments de silence et de lenteur. À comprendre qu’une pause n’est pas une perte de temps. C’est un investissement.

👉 Et vous, aujourd’hui, à quel moment allez-vous vraiment marquer une pause ?
👉 À qui allez-vous partager ce post, cette idée, cette respiration ?

🎧 Lien vers l’épisode : https://youtu.be/i9R4x6z4EAs

📚 Quand votre cerveau dit pause — un livre à garder près de soi.

5 months ago (edited) | [YT] | 15

BloomingYou

🎉 BloomingYou reçoit le Prix du Podcast Santé 2025 !

Le 22 mai, nous avons été honorés par ce prix, et le lendemain, la chaîne franchissait le seuil symbolique des 10 000 abonnés. Deux dates, un même souffle : la vitalité d’un média indépendant, soutenu par une communauté engagée.

Merci à vous, auditeurs, compagnons de route, qui croyez en cette voix singulière, ancrée dans une vision holistique du soin.

Dans un paysage où la santé s’aborde souvent par fragments, ce prix est un signe : les récits qui relient le corps et l’esprit trouvent un écho.

78 votants, 100 podcasts en compétition, et cette conviction qui nous anime : chaque histoire, chaque savoir partagé est une chance de tisser un lien, de semer un éclat de conscience.

📌 Vivez ce moment fort en regardant la remise du prix ici : youtube.com/shorts/2NDYjqJmAM...

Abonnez-vous pour découvrir nos prochains épisodes – et ensemble, continuons à faire vibrer ces voix qui soignent, relient et élargissent nos horizons.

👉 Partagez en commentaire : quel épisode a résonné en vous ?

À très bientôt sur BloomingYou !

Amal Dadolle

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5 months ago (edited) | [YT] | 18

BloomingYou

🌸Tout commence par la qualité de l’attention.
Celle qu’on porte à soi. Aux autres. Au monde.

Pas l’attention automatique. L’autre. Celle qu’on choisit. Celle qu’on engage.

Aujourd’hui, c’est le lundi de Pâques.
Un jour censé célébrer le retour à la lumière.
Et ce matin, le pape est mort.

Le symbole est brutal.
Mais il dit quelque chose : un cycle s’achève.
Le sacré vacille, les récits changent, les hiérarchies s’effondrent.

Et pendant ce temps-là, vous et moi… nous sommes là.
Pas pour commenter. Pas pour fuir.
Pour habiter ce moment.

Habiter, c’est sentir.
C’est choisir ce à quoi l’on se relie. Ce à quoi l’on croit encore.
C’est refuser l’indifférence.

Je suis profondément laïque .
Je crois au pouvoir du lien.
Au besoin impérieux d’être à sa place, pas dans le bon camp, mais dans le bon axe : celui de la vie.

Je choisis de créer.
Non pas pour convaincre. Mais pour relier. Pour offrir un espace où penser, ressentir, oser.

Marguerite Yourcenar écrivait : « Il faut avoir l’âme d’un pont, et non celle d’un mur. »
Aujourd’hui, BloomingYou est ce pont.

Si vous êtes, vous aussi, debout, sensibles, lucides,
curieux de demain, ancrés dans maintenant,
alors vous êtes les bienvenus.
Amal Dadolle

6 months ago (edited) | [YT] | 8

BloomingYou

💔 Un berceau vide.
Des parents brisés.

Derrière chaque statistique sur la mortalité infantile, il y a une vie qui s’éteint.
Un souffle qui s’interrompt.
Une promesse qui ne grandira pas.

J’ai lu 4,1 – Le scandale des accouchements en France.
Et ce n’est pas un livre qu’on repose.
C’est un livre qui vous regarde.
Qui vous prend à témoin.

📊 4,1 bébés sur 1 000 ne survivent pas à leur première année.
En France.
La 23e place sur 27 pays européens.
Derrière la Bulgarie. Derrière la Hongrie.

Mais ce qui fait le plus peur, c’est qu’on s’habitue.
On s’habitue à l’inacceptable.
À l’effacement d’un bien commun : la santé.

📉 912 maternités fermées en 50 ans
🚑 Des heures de route pour accoucher
💰 Jusqu’à 5 000 € la garde pour des intérimaires
⏳ Pendant que les titulaires s’épuisent ou s’en vont

On parle souvent d’effondrement climatique.
Et si on parlait aussi de l’effondrement sanitaire ?

Le drame, ce n’est pas seulement le manque.
C’est l’abandon organisé.
L’argent existe. Mais il est ailleurs.

Un hôpital n’est pas une entreprise.
Son but n’est pas le profit, mais la vie.
Et pourtant, on traite les naissances comme des coûts à réduire.

Alors posons les questions, même si elles dérangent :
✊ Pourquoi les soignants précaires sont-ils mieux payés que ceux qui tiennent le système à bout de bras ?
✊ Pourquoi continue-t-on de fermer des maternités, en toute connaissance des conséquences ?
✊ Pourquoi accepte-t-on que naître soit un risque en France ?

Merci à Anthony Cortes et Sébastien Leurquin pour ce travail de vérité.
Leur livre est un miroir.
Il révèle aussi ce que l’on voit dans l’éducation, dans le social :
Des logiques comptables,
Des fractures territoriales,
Des renoncements collectifs.

Parce que le pire, ce n’est pas de laisser mourir.
C’est d’organiser l’impossibilité de soigner.
Et d’empêcher même le deuil.

📌 Le podcast est en ligne sur le site BloomingYou, YouTube et toutes les plateformes.
Youtube : https://youtu.be/R2aOef7TWSY?si=Be5Z6...
📖 Lisez le livre : amzn.to/4iJRUrb

🗣️ Commentez. Partagez. Faites vivre cette parole.
Car une société qui n’écoute plus ses morts,
qui abandonne ses soignants,
et qui rend la naissance incertaine,
n’est plus tout à fait une société.

7 months ago | [YT] | 13

BloomingYou

🎓 Parents, éducateurs, passionnés d'éducation 🎓

Cette conférence est pour vous ! Avec Didier Pleux, psychologue clinicien et auteur renommé, découvrez les clés d’une autorité éducative efficace et bienveillante. 🔑

✨ Ce que vous apprendrez :

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✨ Et vous, quel est le plus grand défi que vous rencontrez dans l’exercice de l’autorité parentale ou éducative ? Partagez vos expériences en commentaire, vos retours m'inspireront pour poser des questions en direct à Didier Pleux lors de la conférence !

⚠️ Attention, fans de Dolto, s’abstenir ! 😄 On parle ici de remettre de l’autorité au cœur de l’éducation, sans tabous.

1 year ago (edited) | [YT] | 5

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1 year ago | [YT] | 2