Elisabeth Lapostolle Oulefki (Réseau DStressOn)

Chaîne personnelle / "Vous êtes la Clé !"

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"Parce que vous êtes en vie, tout est possible" ~ Thich Nhat Hanh

#Captivity #ChildAbuse #AllViolences
#ComplexPtsd #SurvivorAllTraumas


Elisabeth Lapostolle Oulefki (Réseau DStressOn)

Stress post-traumatique, anxiété
Et si le corps n’avait jamais quitté l’état d’alerte ?

Lorsqu’un trauma survient, qu’il soit physique, émotionnel ou relationnel, le corps ne réagit pas uniquement par une émotion ou une pensée.
Il met en place une réponse de survie.

Cette réponse s’inscrit directement dans le fascia.

Le fascia est le tissu vivant qui enveloppe, relie et soutient tout le corps.
Il est intimement lié au système nerveux et à notre capacité d’adaptation.

En situation de trauma ou de stress prolongé, le fascia se modifie :

• il se densifie,
• il perd sa capacité de glissement,
• il maintient des zones du corps en état de protection permanente.

Même lorsque l’événement est terminé, le fascia peut continuer à se comporter comme si le danger était toujours présent.

C’est souvent à ce niveau que s’installent :

• l’anxiété diffuse sans cause apparente,
• l’hypervigilance corporelle,
• l’impossibilité de se détendre réellement,
• la fatigue nerveuse profonde,
• la sensation de ne jamais être pleinement au repos.

La Myofascialogie agit précisément là.

Elle ne cherche pas à analyser le trauma.
Elle ne demande pas de le revivre.
Elle n’intervient pas par la force ni par la volonté.

Elle agit par une transformation réelle du tissu fascial.

Par un toucher lent, profond et respectueux du rythme du corps, la Myofascialogie permet :

• au fascia de retrouver sa mobilité et son élasticité,
• de réduire la charge tensionnelle accumulée en post-trauma,
• d’envoyer au système nerveux un signal clair de sécurité,
• de permettre au corps de sortir progressivement de l’état de survie.

Ce n’est pas une approche mentale.
Ce n’est pas une suggestion.

C’est un travail tissulaire, concret, observable dans la respiration, la posture, la qualité du relâchement et le retour d’un apaisement profond.

La Myofascialogie ne remplace pas un suivi médical ou psychologique.
Elle agit en complément, là où beaucoup d’approches n’interviennent pas : dans le tissu qui a porté l’impact du trauma.

Parfois, le corps n’a pas besoin qu’on lui explique.
Il a besoin qu’on lui redonne les conditions physiques pour pouvoir s’apaiser.

D’abord la Myofascialogie

~ Jean François Brabant

12 minutes ago | [YT] | 1

Elisabeth Lapostolle Oulefki (Réseau DStressOn)

La base de tout travail sur soi est de découvrir la nature de l'attention et de savoir s'en servir.

C'est le trésor tant recherché.

Là où se pose ton regard intérieur c'est là où se pose ta vie.

A chaque instant, tu peux retrouver le silence en te retournant vers la respiration.

La vie pourrait ressembler à la cérémonie du thé, quel que soit notre activité.

Comme disait mon maître, met en place tes propres rituels.

Soyez les chamans de vous même.

On s'en fout de qui on est, ce qui compte c'est comment on est.

Et ça change tout.

~ Danse avec Zorba

24 minutes ago | [YT] | 1

Elisabeth Lapostolle Oulefki (Réseau DStressOn)

Voici 7 signes clairs qui montrent que tu as besoin de prendre de la distance émotionnelle, mentale ou même physique avec tes parents pour te protéger et te reconstruire.

1. Chaque échange te laisse vidé, coupable ou confus.

Après avoir parlé avec eux, tu ne te sens pas apaisé mais affaibli. Tu doutes de toi, tu te justifies sans cesse, tu portes une culpabilité qui ne t’appartient pas. Une relation saine n’écrase pas l’âme.


2. Tes limites sont systématiquement méprisées.

Tu expliques, tu demandes, tu poses un cadre, mais rien ne change. Tes besoins sont minimisés, tournés en dérision ou vécus comme une attaque. Là où il n’y a aucun respect des limites, il n’y a pas de sécurité émotionnelle.


3. Tu redeviens un enfant impuissant en leur présence.

Tu perds ta clarté, ta voix, ton assurance. Tu te figes, tu te soumets ou tu exploses. Ce n’est pas un manque de maturité, c’est une mémoire relationnelle activée par une dynamique toxique non résolue.


4. Leur amour est conditionnel.

Tu es accepté seulement si tu obéis, réussis, te tais ou corresponds à leurs attentes. Dès que tu deviens toi-même, l’affection se retire. Ce n’est pas de l’amour, c’est un contrôle affectif.


5. Ils réécrivent constamment ton vécu.

Quand tu exprimes une blessure, on te dit que tu exagères, que tu inventes, que tu es ingrat. Cette négation répétée de ta réalité détruit l’estime de soi et empêche toute guérison.


6. Ta vie n’avance pas tant que tu restes trop proche.

Tes choix sont paralysés, ton autonomie sabotée, ton identité brouillée. La proximité maintient une dépendance psychologique incompatible avec ta reconstruction.


7. Ton corps réagit avant même que tu ne réfléchisses.

Anxiété, tension, fatigue, oppression. Le corps ne ment pas. Il signale un danger relationnel que l’esprit a longtemps rationalisé.


Prendre de la distance n’est pas un rejet, ni une haine, ni une trahison.

C’est parfois un acte de survie psychique, une étape nécessaire pour guérir, se structurer et, peut-être un jour, aimer sans se perdre.

La reconstruction commence souvent là où l’on ose enfin se protéger.

~ KABEYA - Institut de la Mémoire

28 minutes ago | [YT] | 1

Elisabeth Lapostolle Oulefki (Réseau DStressOn)

Quand la souffrance est profonde, vous ressentez sans doute une forte pulsion à vouloir y échapper plutôt que de vouloir lâcher prise.

Vous ne voulez pas sentir ce que vous sentez.

Quoi de plus normal ?

Mais il n'y a aucune échappatoire, aucune issue de secours.

Il y a par contre de fausses échappatoires comme le travail, l'alcool, les drogues, la colère, les projections, la répression, etc.

Mais celles-ci ne vous libèrent pas de la douleur.

La souffrance ne diminue pas en intensité quand vous la rendez inconsciente.

Quand vous niez la douleur émotionnelle, tout ce que vous entreprenez ou pensez est contaminé par elle.

Même vos relations.

Pour ainsi dire, vous diffusez cette vibration de souffrance par l'énergie qui émane de vous, et les autres la sentent intuitivement.

S'ils sont dans l'inconscience, il se peut qu'ils se sentent poussés à vous agresser ou à vous blesser d'une manière ou d'une autre.

Ou bien alors c'est vous qui les blesserez par une projection inconsciente de votre souffrance.

Vous attirez vers vous tout ce qui peut correspondre à votre état intérieur.

Quand il n'y a plus moyen de s'en sortir, il y a toujours moyen de passer à travers.

Alors, ne vous détournez pas de la souffrance.

Faites-lui face et sentez-la pleinement.

Je dis bien de la sentir, non pas d'y réfléchir !

Exprimez-la si nécessaire, mais ne rédigez pas mentalement de scénario à son sujet.

Accordez toute votre attention à l'émotion et non pas à la personne, à l'événement ou à la situation qui semble l'avoir déclenchée.

Ne laissez pas le mental utiliser la souffrance pour en confectionner une identité de victime.

Vous prendre en pitié et raconter votre histoire aux autres vous maintiendra dans la souffrance.

Puisqu'il est impossible de se dissocier de l'émotion, la seule possibilité qui reste pour changer les choses, c'est de passer à travers la souffrance.

Autrement, rien ne bougera.

Alors, accordez toute votre attention à ce que vous sentez et retenez-vous de l'étiqueter mentalement.

Soyez très vigilant quand vous plongez dans l'émotion.

Tout d'abord, vous aurez peut-être l'impression d'être dans un lieu sombre et terrifiant.

Et quand un besoin pressant se fera sentir de lui tourner le dos, restez là à l'observer sans passer à l'action.

Continuez à maintenir votre attention sur la souffrance, à sentir le chagrin, la peur, la terreur, la solitude ou toute autre chose.

Restez alerte et présent.

Présent avec tout votre être, avec chacune des cellules de votre corps.

En faisant cela, vous laissez entrer un peu de lumière dans toute cette obscurité.

Vous y amenez la flamme de votre conscience.

~ Eckhart Tolle.

48 minutes ago | [YT] | 2