chaine de contribution pour participer a la vulgarisation du projet PASTEF les PATRIOTES. nous allons defendre la vision de Ousmane Sonko et laccompagner pour que le senegal vision 2050 soit une realite. pour y arriver nous ne menangerons aucun effort pour eveiller les consciences de nos concitoyens.
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AAR PROJET BI

AB TAXAW SEETLU!

LE GROUPE DE PRESSE DE YOUSSOU NDOUR (GFM) ET OUSMANE SONKO:
UN BOYCOTTE QUI NE DIT PAS SON NOM?

Depuis plusieurs mois, une distance manifeste semble s’être installée entre le Groupe Futurs Médias (GFM), l’un des plus grands groupes de presse du Sénégal, et le président du parti Pastef, Ousmane Sonko. Si aucun communiqué officiel ne parle de boycott, les faits posent une question légitime : GFM aurait-il choisi de marginaliser Ousmane Sonko et son camp dans sa couverture médiatique ?

Un silence médiatique stratégique ?

À l’observation, Ousmane Sonko, acteur politique central depuis 2021, voit sa présence fortement réduite sur les antennes de la TFM, dans les colonnes du journal L’Observateur, ou encore sur les plateformes digitales comme IGFM. Lors des événements majeurs impliquant le leader de Pastef – notamment ses prises de parole, les tournées du parti, ou encore les manifestations populaires – la couverture du groupe reste souvent minimale, voire absente. Cela contraste avec d’autres organes de presse privés ou indépendants, qui relaient largement les mêmes événements.

Un contenu éditorial orienté ?

Certains observateurs pointent également une ligne éditoriale de plus en plus critique, parfois condescendante, à l’égard de Sonko et de ses partisans. Cela se reflète tant dans les choix de sujets que dans le ton adopté dans les débats et analyses. Les invités perçus comme favorables à Pastef sont rares, et les commentateurs issus du GFM semblent souvent prendre leurs distances avec les idées du nouveau régime, pourtant issu d’un vote populaire massif.

Conflits d’intérêts ou divergences idéologiques ?

Cette posture pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs. D’abord, le fondateur de GFM, Youssou Ndour, a été un allié assumé du président sortant Macky Sall, avec lequel il a occupé des fonctions ministérielles. Bien que Youssou Ndour se réclame désormais « neutre », son groupe pourrait entretenir des intérêts économiques, politiques ou idéologiques incompatibles avec les orientations du régime de rupture promu par Sonko et Diomaye Faye.

Certains analystes évoquent aussi la peur de voir des dossiers sensibles concernant certains acteurs économiques ou médiatiques être mis en lumière par la nouvelle gouvernance, notamment dans le cadre de la lutte contre la corruption.

Réactions du public et avenir de la relation

Ce déséquilibre est de plus en plus perçu par l’opinion publique, notamment sur les réseaux sociaux, où de nombreux internautes accusent GFM de « faire de l’opposition à la rupture ». Cela impacte la crédibilité du groupe auprès d’une frange importante de la population, notamment les jeunes et les militants engagés.

À l’heure où l’information circule vite et où les Sénégalais diversifient leurs sources (YouTube, TikTok, chaînes alternatives comme Walf ou Seneweb), ce choix éditorial pourrait avoir un coût en termes d’audience et d’image.

Si le Groupe Futurs Médias ne déclare aucunement un boycott officiel d’Ousmane Sonko ou de Pastef, les indices d’un éloignement volontaire sont nombreux. Ce qui se joue, au-delà d’un simple choix éditorial, c’est peut-être une bataille pour l’influence dans une nouvelle ère politique, où la neutralité et l’indépendance des médias sont plus scrutées que jamais.

5 months ago | [YT] | 9